France2 présente Railcoop. Le replay
Artisan, ancien conducteur de train, fonctionnaire ou ingénieur du son, ils habitent à la campagne, dans le Lot. Et ils partagent le même constat : loin des grandes villes, compliqué de se déplacer en train, pourtant pratique et plus écologique.
Une aventure qui n’a rien d’une utopie
Comme le marché du train s’est totalement ouvert à la concurrence en décembre 2020, ils ont créé leur propre société, Railcoop, une coopérative dans laquelle chaque Français peut prendre une part. Déjà 2 000 personnes ont participé à ce projet. Et ces citoyens militants voient grand. Ils veulent rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon, abandonnée par la SNCF en 2014. Mais avec quel argent ? Quel matériel ? Quels voyageurs ? « Envoyé spécial » les a suivis dans leur aventure qui n’a, pour eux, rien d’une utopie.
Un reportage de Perrine Bonnet, Vincent Piffeteau et Benoît Sauvage diffusé dans « Envoyé spécial » le 14 janvier 2021.
Cliquez pour voir la vidéo
Bonjour,
je vais faire le rabat-joie en lançant une nouvelle réflexion sur notre mobilité.
Penser qu’il y a une mobilité « rapide » écologique est un leurre.
Sur les réseaux principaux, électrifiés, où les infrastructures sont entretenues, la mobilité se défend.
Sur les réseaux secondaires, avec des machines tournant au diesel, cela devient moins écologique.
Cette citation, je la tire d’un forum de conducteurs de trains :
» Bonjour,
Ce qui est surtout notable c’est que sur les lignes à faible trafic, l’utilisation d’un autorail, compte tenu de sa consommation et du bilan carbone, est écologiquement une hérésie !
Un car est bien plus écologique ! »
Pourquoi ???
Les motrices Diesel ont des consommations de Gasoil gargantuesques !
La père d’un ami m’avait annoncé un chiffre que je viens de vérifier.
6 litres au kilomètre… pour une capacité d’environ 150 personnes
donc 600 litres au 100 km pour 150 personnes
soit 4 litres au 100 km par personne
on est proche de la consommation d’une voiture avec un seul passager si le train est rempli à 100% , !
et proche de la consommation d’un avion ( qui fait évidemment beaucoup plus de kilomètres sur un seul voyage )
Bref, ce qu’il faudra admettre pour résoudre ce problème écologique, c’est de moins se déplacer, et de moins déplacer de marchandises.
Je m’inclus dans le fait de ne pas en faire assez pour changer cela,
Je mérite comme la plupart des gens du monde, soit disant développé, un gros coup de pied au ….
A Redge: Il me semble qu’on doit pouvoir faire des progrès sur les motrices, il faut étudier toute les possibilités de transport écologique et collectif. Il y a une réflexion collective sur ces problèmes de mobilité en Occitanie
Pour avancer, il faut analyser le coût carbone total, à savoir: le coût carbone à l’utilisation (au Km) et ajouter le coût carbone pour construire et entretenir et utiliser les infrastructures.
Notre propension à arbitrer dans l’urgence climatique nous fait oublier cette deuxième partie, moins visible mais bien réelle, de la facture carbone.
Combien de dizaines d’années d’utilisation des nouvelles lignes TGV faudra-t-il pour amortir le carbone colossal dépensé durant les travaux de construction? (Ne pas oublier que le béton et le fer sont d’énormes émetteurs de carbone !!!).
Le transport aérien a le gros avantage d’avoir des infrastructures très réduites par rapport au train. Son bilan carbone total est moins catastrophique que beaucoup ne le pensent.
Le transport sur l’eau est certainement le plus frugal en terme d’infrastructure, mais sa vitesse est limitée…
Lorsque les infrastructures existent déjà, autant les employer! Mais il ne faut pas passer sous silence le coût de maintien et le coût de service ( personnel commercial et de traction) dont une grande partie est indépendante du nombre de personnes transportées.
Il y a quelques années déjà, un responsable de la SNCF expliquait que payer un taxi à tous les passagers de la ligne Bergerac Sarlat était bien plus économique que de faire circuler les trains! Sans compter la flexibilité d’utilisation des taxis.
Le maintien de ce type de lignes est une décision politique électoraliste. Sans fondement logique en terme de préservation de notre planète.
Quand sera-t-il possible de dépasser nos paradigmes confortés par les ressentis véhiculés à tout va dans nos médias ?
Entre le gaspillage actuel et la décroissance utopique, explorons rationnellement les chemins possibles pour résoudre notre équation mobilité
Evidemment d’accord que des réflexions soient nécessaires.
La première est de l’utilité ou de la nécessité de nos mouvements.
Les déplacements font parties intégrantes de la nature humaine.
En minimiser l’impact est une absolue nécessité.
Les progrès sur les rendements des moteurs thermiques ne sont pas fulgurants malgré l’énergie de connaissance déployée.
Certains constructeurs n’auraient pas besoin de « truquer » leurs logiciels de gestion moteur, si des solutions efficaces étaient disponibles.
Par contre, je déplore l’escalade au « tout confort » des véhicules actuels : climatisation ( NB: rendu obligatoire sous la mandature de Ségolène Royale pour faciliter la gestion des lignes de production automobiles ), sièges électriques, et autres accessoires qui font qu’aujourd’hui une voiture déplace une masse inutile importante.
Le poids est l’ennemi du déplacement, mais pour info ( avec des chiffres qui donnent un ordre d’idée ) :
une 205 = 850 kg
une 206 = 1060 kg
une 207 = 1160 kg
une 208 = 1050 kg ( y a du mieux ! )
une e-208 (électrique) = 1500 kg oups…. quasiment le double de la 205, mais c’est écologique !
Milieu des années 80, un AX 1.4D ( 750 kg) consommait un peu plus de 4 litres au 100 km
Une 208 1.4 Hdi (1050 kg) consomme 4.3 litres au 100,
Après nous sommes tous désormais habitué à un certain confort.
Les anciens qui ont connus la nationale 7 en 4CV trouverai un confort inoui dans une AX 1.4D !
Bien à vous tous