Gourdon: Grève à la MJC
Aujourd’hui lundi 5 septembre, le secteur de l’animation est en grève. Un décret vient de pérenniser les taux dérogatoires d’encadrement d’un animateur pour 18 enfants (au lieu d’un pour 14) et d’un animateur pour 14 mineurs âgés de moins de six ans (au lieu d’un pour 10 actuellement).
«Les conséquences sur le terrain sont lourdes : dégradation de la qualité éducative des accueils périscolaires, mise en danger de la sécurité des enfants, et détérioration des conditions de travail des animateurs. L’objectif est donc de réclamer le retrait du décret pour un retour aux anciens taux d’encadrement», expliquent les animateurs de Gourdon. «Nous avons besoin de travailler dans des conditions décentes, poursuivent-ils, au lieu d’effectuer simplement de la surveillance et de la garderie. C’est évidemment aussi tout l’intérêt des enfants accueillis, qui doivent bénéficier d’une réelle qualité éducative durant les activités périscolaires. L’inquiétude et l’engagement sont d’autant plus importants pour nous car nos conditions de travail ne sauraient s’améliorer, au vu du plan de restructuration économique qui nous est imposé dès cette rentrée 2016.»
Les organisations syndicales espèrent aussi grâce à ce mouvement contraindre le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, à renouer le dialogue et à engager une concertation sur une politique globale dans le secteur. L’équipe d’animation de la MJC de Gourdon s’engage dans ce mouvement national. Une partie des animateurs se déplace d’ailleurs à Toulouse pour manifester.
Bien que le nombre d’encadrant soit réduit ce jour, le service d’accueil périscolaire est néanmoins assuré.
Je soutiens la grève. Ce décret est inadmissible. Comme les suppression de postes dans l’éducation nationale. Cette gestion au rabais car il ne s’agit que de cela va à contresens de l’exigence et de la qualité requises dans les secteurs de l’éducation, de l’animation socio-culturelle, de la prise en compte des différences ( en milieu scolaire notamment, quel scandale ce « statut » pitoyable d’auxiliaires de vie scolaires… )
Moins de personnel qualifié, spécialisé, moins de RASED, de psychologues scolaires etc.
Il faut se battre pour maintenir ce qui existe et développer tous ces services dans le sens de l’écoute, du respect et de la bienveillance auprès des enfants, adultes de demain !