Gourdon: Le réseau de chaleur bois mis en service
C’est jeudi 6 octobre que la saison de chauffe a débuté pour le réseau de chaleur gourdonnais. Il est le plus puissant des douze réseaux déjà installés dans le département par le Syded (syndicat d’élimination des déchets). Christian Lalande, adjoint au maire en charge de l’Agenda 21 local, explique.
Le projet est-il bouclé ?
Non, il s’agit là de la première phase qui dessert les deux gros consommateurs que sont l’hôpital et la cité scolaire ainsi que le quartier du stade Louis Delpech et de La Poussie. La deuxième phase desservira des bâtiments communaux notamment les écoles et les riverains qui seront sur le tracé. Les élus du conseil municipal auront prochainement à se prononcer sur cette deuxième partie et de nouvelles réunions d’information sont prévues.
Quels avantages présente cette réalisation ?
C’est le projet phare de notre Agenda 21 local et l’application sur le terrain des préconisations de la COP21 qui nous invite à la transition énergétique ou à la croissance verte. Nous abandonnons une énergie fossile à l’origine lointaine pour une ressource locale, abondante en Bouriane et renouvelable.
Plus précisément, comment est approvisionnée la chaufferie ?
Les plaquettes proviennent exclusivement des déchets de la filière bois locale qui produit planches et piquets. Les notions d’économie circulaire ou d’indépendance énergétique d’un territoire ne sont pas que des slogans pour nous.
Et les émissions de la cheminée ?
Là aussi, nos engagements sont tenus, on a du mal à voir le moindre panache de fumée. Les puissants électro filtres éliminent la plus grande partie des particules fines et la qualité de notre environnement, déjà remarquable, s’en trouve améliorée. C’est une belle réalisation qui améliore notre qualité de vie, l’attractivité de notre commune et qu’il faut prolonger.
Gourdon: Les travaux pour réaliser le réseau chaleur se terminent.
bonjour à toustes !
Le réseau de chaleur de Gourdon est le plus puissant, le plus beau, le plus… et toujours sur le même modèle incomplet, dépassé, celui que Quercy Energies avait livré gracieusement au Syded dans les années 90, alors acteur départemental montant que nous étions en droit d’espérer développeur !
Plus de 20 ans après les premières expériences oubliées de la MAPAD de Limogne, la maison de retraite du Montat à PRAYSSAC et le premier réseau de chaleur de GRAMAT, sauf l’adjonction de groupes de filtration après combustion, rien n’a été modifié dans le principe ! ces réseaux ne fonctionnent que l’hiver et ne permettent pas la production d’eau chaude centralisée d’été qui pourrait économiser tous les équipements individuels !
Il nous avait été opposé le fait que l’opération n’était pas rentable, elle pouvait l’être ailleurs, mais pas chez nous… ! alors qu’il suffisait d’y coupler une cogénération. (la cogénération est une action à double bénéfice, elle produit de la chaleur à partir d’un combustible, ici le bois mais aussi tout autre produit issu de la biomasse, et à partir de cette chaleur elle peut produire de l’électricité qu’il est loisible de transformer au gré de ce que l’on sait déjà en faire !)
Le premier projet de cogénération avait été porté toujours par Quercy Energies dans le cadre de l’équipement du nouvel hôtel du département à Regourd élargi aux acteurs du même site, la MAEC, les hôtels, etc…
Il fut abruptement et définitivement rejeté par le président (?) du Syded… qui semble toujours camper sur cette position absurde, sauf si elle s’explique autrement…
Le département du Lot fait du zèle pour la suppression des chaussées de moulins à eau qualifiées d’obstacles et pourtant potentiellement producteurs d’énergies vertes et qui existaient bien avant la disparition des poissons, le département ne s’inscrit toujours pas dans une perspective d’autonomie énergétique, le département, je parle de nos chers (si,si !) élus, préfère s’arranger avec les grands groupes sans empiéter sur leurs marchés alors qu’en 2003 nous avions tous, sous la houlette de l’Etat, engagé une procédure de MDE (maîtrise de la demande d’électricité restée lettre morte) !
A ce rythme, il ne serait pas très étonnant de voir resurgir le projet de ligne THT (très haute tension) en provenance de la centrale de Golfech pour de nouvelles et (ir) radieuses perspectives économiques. !
serge despeyroux.