Grand débat: Ce que proposent des chefs d’entreprise
Près de 80 dirigeants se sont réunis pour formuler des propositions au gouvernement. Les idées sont nombreuses et parfois originales…
Ils ont travaillé plusieurs heures par petits groupes.
Leurs idées sont nombreuses tant en matière d’environnement, que de fiscalité, de dépenses publiques ou de citoyenneté.
Ils ne descendent pas dans la rue manifester. Mais ne veulent pas être écartés du débat pour autant. Quelque 80 chefs d’entreprise se sont réunis vendredi à Nantes, à l’initiative de la CCI Nantes-Saint-Nazaire, pour formuler des propositions dans le cadre du grand débat national.
« Nous sommes nous aussi des citoyens qui voulons contribuer au mieux vivre et à l’amélioration du pouvoir d’achat. Il est important de faire entendre notre voix », justifie Hedy Zouaoui, à la tête d’une holding dans le BTP. Regroupés par petits groupes, les patrons ont planché pendant plusieurs heures, par thèmes. Les échanges ont souvent été animés. Et les idées n’ont pas manqué.
Vote blanc, immigration choisie, stage pour les élus…
Dans le domaine de la transition écologique, les participants demandent ainsi à « généraliser les plans de déplacements interentreprises », « changer de braquet pour aider l’agriculture à se convertir au bio », « favoriser la relocalisation de l’industrie », « faciliter le télétravail et les horaires décalés », « protéger les savoir-faire et appellations d’origines » ou encore mettre au point une « fiscalité environnementale incitative plutôt que des malus ».
En matière de citoyenneté, ils suggèrent « d’éviter la superposition des lois », de « reconnaître le vote blanc », de mettre en place de « l’immigration choisie pour mieux répondre aux besoins de recrutement, comme au Canada », puis de « faciliter les démarches administratives à l’embauche des immigrés ».
Un groupe réclame des « temps de partage avec les élèves pour faire en sorte que les entreprises entrent enfin dans les collèges et lycées ». « Et pourquoi pas trois jours en entreprise obligatoires pour les élus, afin qu’ils sachent vraiment ce qui s’y passe ? », propose un autre.
Arrêter les niches fiscales, évaluer les impôts, travailler plus longtemps…
Les questions de fiscalité et de dépenses publiques ont particulièrement intéressé. Les chefs d’entreprises présents réclament ainsi « d’arrêter les niches fiscales », de « s’attaquer davantage aux fraudeurs », de « ne pas rétablir l’ISF », de « décaler l’âge de la retraite pour s’adapter à l’espérance de vie », ou de « supprimer les effets de seuils ». « Il faudrait mettre en place des indicateurs pour mesurer l’efficacité réelle de l’impôt, notamment par rapport à nos voisins européens », ont également suggéré plusieurs dirigeants.
Enfin, concernant l’organisation des services publics, presque tous insistent sur la « simplification » : des normes, des administrations, de l’organisation territoriale. « On perd un temps fou à courir après les interlocuteurs et les autorisations », peste un patron. Ils proposent aussi de « passer d’une culture du contrôle-sanction à une culture de l’aide-conseil ».
« Si c’est juste pour se faire plaisir… »
Toutes ces propositions seront transmises au référent départemental du grand débat national. Elles seront également envoyées aux 55.000 entreprises adhérentes de la CCI Nantes-Saint-Nazaire. Et ensuite ? « J’espère qu’il y aura des répercussions concrètes, raconte Sophie Amberny, commerciale et thérapeute. Si c’est juste pour se faire plaisir entre nous… »
« Bien sûr, il y a un risque de ne pas être entendus. Mais même s’il en ressort peu de chose, ce sera déjà ça de pris », préfère positiver Hedy Zouaoui. Le grand débat s’achèvera le 15 mars.
Ce débat est celui des gilets jaunes, qui se sont battu pour qu’il ait lieu : voir site web
Ce n’est pas le débat des syndicats, ni celui des fonctionnaires, ni celui des partis politique et encore moins celui des chefs d’entreprises.
C’est débat est celui des français et en priorité des oubliés de notre république qui se battent avec les miettes du grand gâteau.
Sortez du temple, vos intérêts n’ont rien à voir avec ceux des gilets jaunes !
Avec toutes mes excuses d’avance pour ne pas avoir compris votre subtil message mais pour vous les fonctionnaires, les syndicats et les chefs d’entreprises ne sont pas Français? et il me semble que sans chefs d’entreprises, qui semble être pour vous un gros mot, il n’y aurait pas d’entreprise et donc pas de travail! il me semble plus judicieux de débattre ensemble que les uns contre les autres.
Bonne soirée