Grève le 7 juin à l’hôpital de Cahors
Près de 200 agents étaient en grève ce 7 juin à l’appel de l’intersyndicale FO-CGT. Une grande majorité a fait entendre leurs revendications (et leurs solutions) devant le conseil de surveillance par la voix de Laurence Chabert, secrétaire CGT, aux côtés de Marie-Laure Roumegas secrétaire du syndicat FO CH Cahors.
« Vous n’entendez pas notre langage qui dit la réalité des choses : votre CREF, pour nous, ce n’est pas un plan de sauvegarde de notre hôpital, c’est un plan de licenciement, un plan de destruction de notre outil de travail. Nous devons rentrer dans votre logique Excel, votre logique de soumission, votre logique de caporalisation des rapports au travail pour éviter toute forme de débats sur les orientations et sur le sens des décisions prises. Il y a un proverbe qui dit qu’on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés ! Nous en sommes là. Nous sommes en train de vous parler de nos problèmes mais c’est vous qui les avez créés. » Grève et tensions à l’hôpital de Cahors.
« C’est la 2ème phase de la réorganisation. On est contre. Nous allons de nouveau perdre du personnel. On va perdre 10 emplois équivalents temps plein. Ça veut dire que l’on aura perdu une cinquantaine de postes depuis l’année dernière. On ne veut pas que l’on touche à ces emplois. L’humain ne doit pas être la variable d’ajustement. On espère être entendus » a précisé la déléguée FO.
La directrice de l’établissement par intérim, Agnès Drouin, est revenue sur la situation : « L’établissement a d’énormes difficultés financières avec un déficit cumulé de 11 millions d’euros. En 2018, on est à 1,9 million d’euros, un déficit moindre que prévu et bien moins important que l’année d’avant qui était de 4 millions. Dans cette configuration, ce sont les fournisseurs qui souffrent de cette situation. En 2018, nous n’avons pu investir seulement grâce à l’aide de l’ARS. On doit proposer un Contrat de Retour à l’Equilibre Financier validé par l’ARS avec des règles imposées nationalement : 40 % de recettes en plus et 60 % de dépenses en moins. Dans ces 60 %, il y a un effort à faire sur les charges de personnel. Il n’y aura pas de licenciement. Ce sera du non recrutement ou du non remplacement. J’ai proposé aux organisations syndicales de revoir le protocole du temps de travail. Nous n’avons pas trouvé d’accord. Pour la maquette organisationnelle, rien n’est fait car le CREF n’a pas encore été validé. Pour les congés, la titularisation d’agents, la validation du temps travaillé, le planning prévisionnel individualisé, l’amélioration des conditions de travail… on est sur le point d’être en phase d’accord. Je vais revoir les syndicats. » A suivre…
> Sur le parking, la directrice a évoqué « un travail sur plusieurs axes » :
– enlever la barrière place Bergon
– travail en collaboration avec la mairie sur une navette
– végétalisation de la cour d’honneur avec quelques places minutes et une barrière pour faciliter la rotation
– rampe accès handicapés entre la cour d’honneur et le bureau des entrées
C’est justement le sujet traité par Médiapart cette semaine :
https://info.mediapart.fr/optiext/optiextension.dll?ID=rZYrZsl5iLPx3FCyuUGgwyf0gHqU%2BzK5Nh%2BwGQxRPPPo%2Bh6byeSTSKGGXpegSGdKSIqIHdrMiTDA6Yq%2B2z2xosnqtD%2Bbl
Ceux et celles qui font la grève,les grévistes donc,doivent se convaincre de la nécessité de ne recourir à cet ultime moyen d’expression et de lutte qu’après avoir consulté Mme Sibeth Ndiaye.Selon cette dame « on peut faire grève en mars ».Il est donc sous-entendu qu’il est préférable de ne pas faire grève pendant les autres moments de l’année.C’est vrai,je n’y avais pas pensé:avant de faire grève,désormais,on demandera l’autorisation à Mme Sibeth Ndiaye et,selon sa réponse,on fera grève ou non.Mme Sibeth Ndiaye pourrait délivrer (ou pas)une autorisation de grève aux candidats grévistes.Cette autorisation pourrait également indiquer le moment où cette grève serait la moins gênante:une grève qui ne servirait à rien en quelque sorte.Merci donc à cette dame experte en solutions obscurantistes.
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