Grippe aviaire
C’est à partir des conclusions du travail de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière, que le ministre de l’Agriculture présente ce vendredi 29 juillet un plan d’action pour améliorer la gestion d’épizootie d’influenza aviaire.
- Une enveloppe globale de 760 millions d’euros pour dédommager les acteurs touchés par la grippe aviaire.
- Réduire la densité des élevages touchés
- Mise au point de kits de détection et d’un vaccin. Ce dernier, réclamé par de nombreux éleveurs, pourrait être lancée à l’été 2023, une fois les résultats de l’expérimentation sur le sujet menée par l’Anses et l’École vétérinaire Toulouse connus.
Ces annonces sont loin de satisfaire la Confédération paysanne qui estime que ce plan vise à faire disparaître les élevages en plein-air : « Nous ne validons pas ces fiches en l’état. Conçues par les opérateurs des filières longues, elles répondent aux intérêts économiques de ces filières et passent complètement à côté de l’enjeu sanitaire que nous impose le virus en passe de devenir endémique. La claustration va rester la norme alors qu’elle n’a pas empêché les quelque 1400 foyers et 20 millions d’animaux abattus. »
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