Hospitalité et charité : héberger et soigner les pèlerins

Au Moyen Âge, les pèlerins sur le chemin de Rocamadour étaient soignés principalement dans des hospices et hôpitaux dédiés, souvent situés dans des zones difficiles d’accès. Ces établissements, construits grâce à des dons de seigneurs ou de riches pèlerins, offraient refuge et soins aux voyageurs souvent épuisés et malades après de longues distances. La charité chrétienne jouait un rôle central, et ces lieux étaient dirigés par des ordres religieux. Les soins incluaient l’accueil des indigents et des malades, avec un focus sur la santé physique et spirituelle. L’hospitalité et la charité étaient au cœur de la gestion de ces centres, et les pèlerins étaient souvent enterrés sur place s’ils décédaient.

Actu lot a publié un long et intéressant article d’André DECUP, sur ce sujet du soin aux pèlerins sur le chemin de Rocamadour.

André DECUP écrit ainsi que dans le Lot, au Moyen-Age, Notre Dame de Rocamadour attire des dizaines de milliers de marcheurs qui souvent très fatigués tombent malades .. Hébergés chez l’habitant, ou dans les hospices situés dans des lieux difficiles à traverser : rivières, causses sauvages ou zones désertiques, les hospices et hôpitaux deviennent de plus en plus nombreux au fur et à mesure que le pèlerin s’approche du lieu choisi comme Rocamadour. Il nous parle également de moyen âge quand la spiritualité chrétienne valorisait d’abord le corps souffrant

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Image en avant : Un pèlerin sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, vu par Alessendro Lonati. ©ALESSENDRO LONATI/LEEMAGE

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