Jean-Gabriel Perboyre : rendez-vous samedi 18 à Montgesty
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Fêté chaque année au mois de septembre ; le samedi 18 lui sera consacré pour un hommage très particulier. Il y a en effet 25 ans, le pape Jean Paul II lui ouvrait la porte de la sainteté en le canonisant. L’association éponyme a donc mis tout son enthousiasme pour organiser un grand rassemblement qui commencera à 14 h 30 avec le rassemblement pour le départ de la procession avant la célébration présidée par Mgr Camiade, évêque du diocèse de Cahors avec le père Jean-Yves Ducourneau, lazariste, prêtre de la congrégation de la mission.
A partir de 16 h 15 suivra la conférence « Un témoin de foi pour aujourd’hui » par le père Ducourneau, aumônier militaire en réserve. 16 h 50, musiques populaires du patrimoine religieux par les membres de l’AMTPQ.
Une exposition avec vente d’ouvrages sera à la disposition des visiteurs. Le père Ducourneau assurera la dédicace de ses nombreux ouvrages. Les éditions édicausse seront également présents pour plusieurs ouvrages relatifs aux personnages quercynois notamment Alain de Solminihac et Jean Gauzin.
En soirée et après le repas servi (sur réservation) au bourg de Montgesty à partir de 18h30, spectacle par les Baladins de l’Evangile (20 h 30) avec la participation des enfants des groupes catéchistes. Décors, costume, sonorisation et éclairage donneront à cette représentation toute l’intensité de la courte vie de Jean-Gabriel et dont la mission en Chine sera signe pour lui d’une présence pour l’éternité.
La participation à cette journée est libre et gratuite. Renseignements et inscription repas au 06 89 93 10 10. Plus d’information sur le site www.jeangabrielperboyre.org
Jean-Gabriel Perboyre pour mémoire :
Jean Gabriel Perboyre est né le 6 janvier 1802 au hameau du Puech, dans le village de Montgesty à dix kilomètres de Cazals. Il est l’aîné des huit enfants de Pierre Perboyre et Marie Rigal, agriculteurs (dont six entreront en religion).
En 1817, son jeune frère Louis rejoint Montauban afin de poursuivre ses études au petit séminaire dirigé par leur grand-oncle Jacques, prêtre lazariste. Jean-Gabriel accompagne son frère encore très jeune, pour quelques mois. Très rapidement, il montre de réelles aptitudes pour les études, et donne déjà des signes de vocation religieuse. Il termine ainsi ses études secondaires et entre chez les Lazaristes. Il prononce ses vœux le 20 décembre 1820 et sera ordonné prêtre en 1826.
Le père Perboyre et ses compagnons embarquent au Havre le 24 mars 1835 et arrivent cinq mois plus tard à Macao. L’adaptation est difficile. Il faut apprendre la langue et les coutumes locales tout en s’habituant au climat. Car l’entrée des Européens étant interdite dans l’empire de Chine, il faut pour y parvenir paraître chinois. Ce n’est qu’après un très long et difficile voyage qu’il parvient sur son lieu de mission en août 1836 dans le Ho Nan. Il trouve là une population misérable, deux mille chrétiens environ vivant dans la plus extrême pauvreté.
Il est condamné à mort le 15 juillet 1840 par le tribunal de la province de Hubei à Ou-Tchang-Fou. Selon l’usage chinois, Jean-Gabriel Perboyre est attaché sur un gibet en forme de croix, et exécuté lentement par strangulation.
Le père Jean-Gabriel Perboyre a successivement été déclaré vénérable dès 1843 par le Pape Grégoire XVI, puis béatifié le 10 novembre 1889 par le Pape Léon XIII et enfin canonisé le 2 juin 1996 par le Pape Jean-Paul II.
Sa fête a été fixée au 11 septembre, jour de son appel à Dieu. Les catholiques du diocèse de Cahors n’ont pas attendu la canonisation pour vénérer leur compatriote ; dès sa béatification les églises du diocèse se sont dotées de statues permettant de prier le Saint et un pèlerinage a lieu au Puech chaque année au mois de septembre.
Article avec la collaboration de Luc Getreau
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