La botaniste, le jardin et la cuisine des plantes sauvages
Samedi dernier 1er Avril, Alexandre Baudel, animateur du jardin bourian avait organisé une rencontre autour de la cuisine des plantes sauvages pour le plus grand plaisir des participant.e.s qui, n’ont pas eu peur de la méteo. Et c’est une quizaine de personnes qui, ont profité d’une grande matinée agréable et ensoleillée dans un jardin qui sent bon la nature..
Sous la conduite experte de Caroline FARVACQUES, botaniste professionnelle de l’association Primula Plantes & Hommes, nous avons vu les aspects théoriques de la cuisine sauvage, – partie à ne pas négliger si on veut éviter de prendre des risques.
Puis, guidés par Caroline, nous nous sommes studieusement baladés, non pas le nez en l’air mais bien le nez vers le sol pour découvrir et reconnaitre les plantes sauvages comestibles que Caroline nous avait sélectionnées dans ce beau jardin . Des photos, des notes, pour ne rien perdre et l’envie déjà de faire un herbier avec ces noms qui titillent l’imagination et les papilles
Alliaire officinale dont les feuilles froissées dégagent un subtil arôme d’ail ;parfaite pour un pesto, le lamier pourpre, (on en a plein nos jardins) à utiliser comme l’ortie (on en a aussi…) , avec son goût plutôt sucré sans oublier l’achillea millefolium avec sa feuille qui ressemble au mille pattes. Et plein d’autres…
En reconnaitrez vous ?
Puis passage aux travaux pratiques : nous avons récolté nos plantes afin de préparer dans l’après-midi qui un beurre de printemps, un pesto d’herbes folles , des acras des bois, qui des gaufres de verdure , une tartinade de mouron blanc, etc…
Le résultat fut plus que bluffant! Autant pour la vue que pour le goût . Voyez plutôt …
On se serait presque cru chez Marc Vera,..vous savez ce chef au grand chapeau noir, passionné d’herbes, de plantes aromatiques, de racines et de fleurs sauvages comestibles des Alpes. Les étoiles ? Elles étaient dans nos yeux.
Moi, cette sympathique journée m’a donné pas mal envie de découvrir ou redécouvrir ces plantes locales dont je pense qu’elles pourraient me permettre de profiter de leur vertus . Une tisane de lierre pour la toux… au lieu d’aller à la pharmacie… ?
Et pour conclure je dirais que rencontrer une botaniste professionnelle comme Catherine, dans un jardin aussi agréable que celui du jardin bourian, c’est très certainement découvrir une nouvelle façon de voir notre rapport au monde.
Alors la prochaine fois n’hésitez pas ! Venez vous régaler dans tous les sens du terme.
Bonjour!
Merci pour ce sympathique article de compte rendu!
J’ai passé un très bon moment avec vous ! tous des « élèves » bien studieux 😉
Petite précision : il est préférable de faire des tisanes de « lierre terrestre » (Glechoma hederacea) plutôt que de « lierre » tout court. Le lierre grimpant (Hedera helix) est quand même un peu toxique 😉
…
Puis… , (la suite raccourcie de mon commentaire qui a eu du mal à passer…)
Au plaisir de repartager ce genre de moment !
Caroline de Primula.