La Carte scolaire
« Dans le Lot, la baisse prévue de 213 élèves à la rentrée scolaire dans le premier degré aurait pu entraîner le retrait de 13 emplois tout en maintenant le taux d’encadrement actuel. Pour accompagner cette dynamique des projets de territoire, la dotation a été stabilisée à moins 5 postes » remarque le DASEN. Aucune fermeture d’école n’a été actée. « Une école dans la ruralité doit être une école durable « souligne Xavier Papillon.
« Un véritable soutien a été apporté à l’école rurale. Avec cinq postes en moins, on augmente le taux d’encadrement. La carte scolaire, c’est une matière vivante » remarque le préfet. Actuellement le nombre d’élèves est sur une moyenne de 21 par classe.
Depuis mars 2018 et la fin de la précédente carte scolaire, les inspecteurs de l’éducation nationale et les sous-préfets sont allés à la rencontre des maires de 104 communes sur 39 territoires pour travailler leur projet de territoire en matière d’offre scolaire. « Nous avons également travaillé au conseil départemental de l’éducation nationale » précise le DASEN.
La maternelle à Lacapelle-Marival a également gagné une classe.
« À Souillac, en maternelle, on compte 22 élèves par classe. On s’est engagé avec la commune, la communauté des communes pour le développement de ce territoire. Nous sommes sur des ajustements pour une carte scolaire stabilisée » cite-t-il en exemple. Il évoque également une ouverture à Tour-De-Faure dont le RPI deviendra une école primaire à 3 classes. Un travail a été fait sur des communes plus urbaines, avec à l’école Lucien-Bénac, dans le quartier de Terre Rouge à Cahors, l’ouverture d’une classe à la maternelle. La maternelle à Lacapelle-Marival a également gagné une classe. L’accompagnement des enfants en situation de handicap n’a pas été occulté, avec l’ouverture d’une unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) à Biars-sur-Cère.
« Nous avons maintenu les enseignants maîtres formateurs. Ils accompagnent les maîtres stagiaires. Dans le Lot, ils sont sept pour aider les équipes sur le terrain » précise le DASEN. « Nous sommes confiants sur le fait que la dynamique est bonne. L’école rurale est préservée » conclut Jérôme Filippini.
Commentaires les plus récents