La Direction départementale de la sécurité intérieure quitte le Lot.
La Direction départementale de la sécurité intérieure, à ne pas confondre avec le service du renseignement territorial, quitte le Lot. Est-ce une idée judicieuse dans un contexte sécuritaire sensible, que l’on dit pourtant «renforcé» ?
Quelle solution est prévue pour maintenir le niveau de renseignement et d’investigation souhaitée par l’État dans tous les départements ? Jean-Paul Lacouture, directeur de cabinet de la préfète du Lot, apporte son éclairage. «La Direction départementale de la sécurité intérieure était une antenne locale de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et employait deux fonctionnaires. L’un d’eux va partir à la retraite en début d’année prochaine. L’autre restera actif mais sera rattaché à Montauban», précise-t-il. En effet, dans l’objectif de rationaliser les effectifs, le ministère de l’Intérieur a décidé de créer une direction interdépartementale à Montauban. Cette unité exercera ses compétences sur le Gers, le Tarn-et-Garonne et le Lot. «Montauban sera renforcé pour disposer des effectifs susceptibles de réaliser des enquêtes, des écoutes, des filatures…» reprend Jean-Paul Lacouture. Cette centralisation doit permettre d’opérer des opérations de surveillance plus discrètes. Les fonctionnaires en poste dans le Lot étant connus… et trop reconnus.
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