La ligne Brive-Aurillac entre 3 région cause du blocage
Jeudi 9 février, Jean-Luc Gibelin et Marie Piqué respectivement vice-présidents responsables des secteurs mobilités et infrastructures de transports et solidarités, services publics et vie associative en Occitanie étaient en visite sur le Nord-Lot et se sont rendus sur le site de l’Établissement industriel voies de la SNCF EIV, site viscéralement liée à la commune Biars-sur-Cère. Cette visite faisant suite au grand rassemblement qui s’est tenu la veille en gare de Bretenoux-Biars. Nous avons souhaité avoir leur regard d’élus régionaux sur ces deux évènements.
Quel est votre regard sur l’établissement visité ?
Jean-Luc Gibelin : La visite fait suite à une invitation faite à Carole Delga par les instances de cet établissement qui est maintenant devenu le fleuron national dans son domaine : la fabrication, le traitement et la mise à disposition des traverses et bois d’appareils dans toute la France. La mise en conformité du site s’est élevée à 8 000 000 d’euros. Les travaux ont permis d’obtenir toutes les qualifications sécuritaires et environnementales exigées dont le label international Classe A. Les 110 emplois y semblent pérennisés
Quelle est la nature de ces travaux ?
Marie Piqué : Il y a eu des travaux de mise en conformité de la pollution atmosphérique, de protection des ressources en eaux et des milieux aquatiques. Des travaux pour la gestion les déchets, contre les nuisances sonores, pour faire face aux risques technologiques et pour améliorer la sécurité ont été effectués. Il y a eu la création de 10,000 m2 de hangars couverts et de 5 km de tranchées d’eaux pluviales. Il y a eu aussi la mise en conformité des réseaux incendie et la création de bassins de traitement des eaux.
Quelle est votre position sur les difficultés sur la ligne Brive-Aurillac ?
Jean-Luc Gibelin : Le parcours de la ligne se développe sur trois régions, Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône Alpes, avec une difficulté : la région Auvergne Rhône Alpes est seule prestataire de service sur la totalité de la ligne. C’est une situation intenable. Elle ne peut être débloquée que par le réseau transport de la SNCF. Avec les élus, nous sommes prêts à rencontrer les décideurs et surtout faire en sorte qu’une seule région assure le pilotage de cette ligne essentielle pour les territoires ruraux. La région Occitanie qui en a fait une de ses priorités a fait voter 27 000 000 d’euros à cet effet.
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