La MAEC et les JO

La Maec-Groupe Cahors va fournir des équipements pour éclairer le village olympique (colonnes électriques pour l’alimentation générale des bâtiments et coffrets d’éclairage)

Après des « difficultés », l’entreprise, aujourd’hui, recrute. 50 personnes pour le site de Cahors et plus de 200 sur l’ensemble de ses sites.

 6% du chiffre d’affaires est consacré à la recherche et développement. Les investissements sont de 5 à 7M/an sur le Groupe Cahors

Bertrand Ballesta, dans un livre d’entreprise intitulé « Nos hommes ou la traversée d’un siècle » a retracé les 100 ans de l’histoire de ce fleuron de l’industrie cadurcienne, Dans une interview donnée en 2021 à Actulot il explique que le point de départ se situe à Paris, avant que le siège ne s’installe à Cahors.

En 1910, au début de l’électrification, c’était « L’éclairage général ». installé au pied du Pont Valentré à Cahors. En 1954, elle l’entreprise prend le nom de Maec (Manufacture Appareillage Elect Cahors. et s’installe sur le site de Regourd (à Cahors).

De la fabrication du petit appareillage électrique, en bakélite, destiné essentiellement à l’habitat, l’entreprise a progressivement élargi son champ de fabrication aux domaines de la distribution et au comptage de l’électricité, avec en figure de proue les coffrets de compteurs électriques. Maec s’est donc intéressé à l’éventail des moyens de transport des fluides, eau, gaz, électricité, télécoms… Est alors apparue dans le domaine électrique, moyenne tension, la fabrication de transformateurs, via la filiale de Toulon. Sont venues ensuite les fabrications de boîtes aux lettres, de paraboles, de bornes de recharge, les compteurs Linky avec le concentrateur…

;Avec un développement continu y compris à l’international, selon Bertrand Ballesta, la force de ce groupe tient, depuis sa création, en sa capacité d’innovation et au fait d’être multi-activités; dans les années 70 la MAEC s’est illustrée ainsi dans l’innovation des matériaux faisant ainsi partie des tous premiers groupes industriels à utiliser les matériaux composites, pour la confection des coffrets électriques.

Dans le reportage de L Bertoni de la dépêche du midi le PDG du groupe précise :

 » Nous assistons à une révolution de l’énergie qui passe par l’électrique, la digitalisation des données et la télécommunication. C’est notre domaine d’activité et nous sommes un acteur européen important ».

« Nous nous projetons vers la transition énergétique, nous devons monter en puissance et anticiper les besoins. D’ici 2035, on sera tous obligé d’avoir un véhicule électrique. Et nous, nous sommes la seule boîte en France à faire des bornes de recharge françaises, made in Cahors ».

L’entreprise annonce désormais miser sur la transition énergétique en investissant notamment sur marché des bornes de recharge électriques. et celui du raccordement du photovoltaïque et de l’éolien.

L’aventure industrielle se poursuit. Souhaitons, comme l’écrivait Bertrand Ballesta, qu’il soit sorti de la difficile et douloureuse tourmente dans laquelle il était depuis 2019 et que son avenir soit aussi bien éclairé que le village des JO.