La mairie de Cahors taguée
Mercredi matin, les Cadurciens ont pu avoir la surprise de voir la façade de la mairie couverte de tags. À la peinture bleue, on pouvait lire des inscriptions évoquant notamment un « nouvel ordre mondial » ou encore l’œil symbolisant la théorique organisation des Illuminatis.
Mais les murs ne reviendront sûrement « jamais à l’état premier », poursuit Serge Munte. Une entreprise doit intervenir vendredi avec des moyens plus importants.
Une plainte déposée pour « dégradation de biens publics »
Les inscriptions ne semblent en tout cas pas avoir visé des personnes en particulier. « S’il y a un message, je n’arrive pas à le lire », ironise toujours Serge Munte, qui depuis 2008 confie n’avoir jamais vu la mairie taguée.
Des inscriptions similaires ont également été constatées à la place Champollion qui donne sur le quai du même nom, sur des horodateurs de la place Chapou et sur un mur de la place des Républicains espagnols, près d’un panneau « en hommage aux Guérilleros espagnols — FFI et autres combattants de la liberté morts pour la France ».
La mairie de Cahors a porté plainte auprès du commissariat de police pour « dégradation de biens publics ». La police municipale collabore avec le commissariat et épluche particulièrement les bandes-vidéo enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi par la trentaine de caméras du centre-ville.
Selon de premiers éléments, les faits ont été commis entre 0h30 et 1 heure dans la nuit de mardi à mercredi. Reste à identifier et retrouver les personnes responsables de ces délits.
Les quatre personnes présentées ce 18 avril en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité du chef de dégradations volontaires de bien d’utilité publique s’agissant de tags sur la mairie de Cahors, ont été condamnées à effectuer un travail d’intérêt général d’une durée de 120 heures dans un délai de 18 mois. Ils devront également indemniser solidairement les parties civiles (en l’occurence la municipalité) soit 1000 euros pour le préjudice matériel et 500 euros pour le préjudice moral.