La Maison des Services au Public de Catus.

Juste avant le conseil municipal du 5 avril, Stéphanie Ravera, directrice de l’habitat et de la citoyenneté au Grand Cahors, et Carol Flambart, leur ont présenté deux dossiers majeurs : le Programme Local de l’Habitat (PLH) et la Maison des Services au Public (MSAP) de Catus.

Claude Taillardas, à la fois maire de Catus et vice président du Grand Cahors a introduit le sujet : «Le Grand Cahors est entré à fond dans la réforme territoriale, et on s’aperçoit aujourd’hui que la notion de canton a été remplacée par la reconnaissance de la notion de «pôle d’équilibre» pour Catus, qui se voit reconnaître par l’Etat une des trois MSAP du Grand Cahors (Catus, St Géry-Vers et Pradines). Cette Maison des Services Au Public (aussi appelée Maison Lagaspie) vient renforcer le lien avec la population du bassin de vie. Carol Flambart, qui occupe un rôle central à la MSAP de Catus, puisqu’elle est chargée de l’accueil et de l’orientation du public, a présenté la nouvelle entité : «La MSAP est ouverte à tous et constitue un accueil de premier niveau. Elle a fait l’objet de conventions avec ses partenaires : Finances publiques, Pôle Emploi, Carsat, Enedis (EDF) UDAF, ADIL, Mission Locale du Lot, État, Banque de France, CAF, CPAM, MSA et bien entendu Grand Cahors. Accueil, information, orientation, accompagnement aux démarches administratives, aide à l’utilisation des outils numériques, point Wi-Fi. Et aussi, particularité de Catus, accueil touristique et expositions».

Après cette présentation, Stéphanie Ravera s’est attelée au PLH «Plan très ambitieux qui s’impose aux PLU-POS… du Grand Cahors et compatible aux orientations du SCOT du Sud du Lot. Il a été lancé en octobre 2016 et sera voté en juin 2018. Son but principal, requalifier et rééquilibrer l’habitat dans le Grand Cahors, avec une énorme ambition, agir sur la vacance (logements vides) des centres bourgs et du centre-ville cadurcien. Le PLH touche à toutes les notions d’habitat et peut fournir des aides (rénovation énergétique, adaptation au handicap, lutte contre l’habitat indigne…). Conclusion de Claude Taillardas : «Personne n’est laissé de côté».