La navigation a repris sur le Lot..
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La navigation a repris sur le Lot dans des conditions agréables, même si le vent peut parfois rendre les voies navigables plus capricieuses. L’équipage du Valentré maîtrise. Montez, c’est l’heure d’une balade…
Du petit train de Cahors au bateau, il n’y a qu’un pas à franchir sans avoir forcément le pied marin.
Surtout si l’on est un simple passager et que l’on a décidé de se laisser bercer par l’onde calme de la rivière et le commentaire fleuve de la guide de la promenade, Laurie Garnier.
La formule train et bateau, programmée sur le carnet de bord de l’entreprise Quercy Découverte, peut-être aussi complétée par une visite plus aérienne de la ville… en prenant l’avion ? Non, plutôt un bus qui fera monter ses passagers au sommet du Mont Saint-Cyr pour ensuite faire grimper leur adrénaline en les éblouissant d’une vue imprenable sur la ville depuis le ciel… ou presque.
Bref, une vision de carte postale.
Cahors d’en haut, puis intra-muros en train à travers la ville et le secteur médiéval et enfin depuis la rivière à bord du Valentré, c’est une bonne idée baptisée «Cahors en 3D».
Un concept signé Sylvain Ginier, le capitaine de Quercy Découverte.
Cap’tain Ginier pilote plusieurs formules touristiques dont celle des croisières Fénelon où le bateau met le cap sur Saint-Cirq-Lapopie. À savourer également.
Coty : l’écluse, une curiosité
Les passagers sont installés.
Au menu : Cahors depuis la rivière, la cathédrale et ses coupoles, le secteur sauvegardé et son histoire, les berges et sa faune. Le Valentré approche de l’écluse de Coty. «Sa largeur correspond à celle du bateau qui parfois peut toucher les bordures», prévient Laurie. Le bateau s’engage dans l’écluse, frôle les parois. Laurie monte le long du mur pour déclencher le mécanisme de l’écluse. Jean-Bernard Jouandon, le pilote, prend alors le relais au micro.
À cet instant, le bateau est immobilisé au cœur de l’écluse. «Elle est surnommée la prison. Je vous dis ça pour le suspens», plaisante Jean-Bernard. Ce passionné démarre sa deuxième saison à bord du Valentré. «Auparavant j’ai piloté un DC 10, ensuite j’ai acheté un bateau. Mes plaisirs, ici, ce sont les paysages», dit-il tandis que Laurence Dirat embarquée dans cette aventure nautique depuis 30 ans s’émerveille l’été «quand la brume se mêle au soleil. La luminosité est extraordinaire à cet instant précis» s’enthousiasme-t-elle. Le Lot inspire.
Le bateau y a jeté son ancre… et nous un peu d’encre.
«Un vrai dépaysement »
À l’arrivée du bateau, après un nouveau franchissement de l’écluse de Coty, à quelques brasses du pont Valentré, Laurie Garnier prend soin de raconter aux passagers la légende du diable qui voulait empêcher la construction du pont. À la descente du bateau, les voyageurs sont aux anges. Ils le disent : «C’est une visite très belle et complète qui permet de découvrir Cahors autrement» estime Laurence Savoye. Une autre famille composée de Franck, Valérie et Nicolas souligne «le sans-faute de la guide. Elle fait partager sa passion. C’est décontractant. Un vrai dépaysement» s’exclament-ils en chœur et encore au cœur de leur rêve éveillé.
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