La plus grande truffière de France pousse dans le Lot
Elle fera 100 hectares.
Frédéric Delfour n’a pas percé le mystère de la truffe mais il s’en rapproche. Le négociant en truffes installé à son compte depuis 2005 n’a toujours eu qu’une idée en tête : « Je voulais acheter des terres et planter des truffiers ». Avec son associé, il est en train de réaliser son rêve à une échelle jamais atteinte dans un département pourtant berceau de la truffe noire.
Sur 100 hectares de terrain caillouteux qui s’étendent aux portes de Sauzet, en Quercy Blanc, il réalise ce qui sera la plus grande truffière de France. Sur cet espace grillagé, offert aux chaleurs caniculaires l’été, où l’herbe folle peine à pousser, lui mise sur ses plants truffiers pour renverser la donne et refaire du Quercy Blanc un secteur trufficole comme dans les années 1950. La botte secrète de Frédéric Delfour ce sont ses plants truffiers mycorhizés nés des recherches conduites dans son laboratoire de Mercuès « 100 % truffes ».
« Un procédé révolutionnaire »
« Nous avons mis au point un procédé révolutionnaire qui garantit à nos plants une excellente mycorhization. Deux années consécutives, nous avons obtenu 100 % de réussite lors des contrôles du Centre Technique interprofessionnel des fruits et légumes avec des mycorhizes d’un bout à l’autre de la racine ». En clair, des conditions optimales pour faire naître des truffes au pied de ces bébés chênes verts.
La pépinière de Mercuès fournit les plants qui sont enfouis dans le sol calcaire de Sauzet.Environ 30 % de la surface totale ont été plantés, le pourcentage montera à 40 % à la fin de la saison.
Rien n’est laissé au hasard, Frédéric Delfour a mis toutes les chances de son côté pour que le sol si pauvre lui offre ce diamant noir : « Un sol drainant, un bon plant, un apport de calcaire et de l’eau ».
Ce serait la recette pour avoir de la truffe, des kilos de truffes. « Dès la cinquième année » assure le producteur.
Alors on en aurait fini avec les années de disette, des années sans, avec une tuber aussi précieuse que rare ? Frédéric Delfour y croit comme il est certain de l’explosion de la demande sur le marché américain et chinois : « La demande mondiale est de 3 000 tonnes aujourd’hui. Si le prix reste cohérent, elle pourrait être multipliée par dix dans les années à venir ».
La truffe est une star, mais il y a aussi les champignons oubliés… s’ils vous intéressent je vous conseille ce livre:
Benoit Peyre.
https://brive.maville.com/actu/actudet_-Benoit-Peyre-Mycophile-convaincu-et-convaincant_loc-1513149_actu.Htm
C’est un mycophile et un mycophage, certainement
Restent ceux qui étudient scientifiquement les champignons, les mycologues, ces scientifiques, qui tel Marc André Selosse peuvent aussi étudier la vie de champignons, dans les symbioses où ils ne sont
« Jamais seuls » https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences/jamais-seul