la préfète du Lot parle de ses projets pour le Lot
Dans son point presse mensuel, Catherine Ferrier, la préfète du Lot adonné des détails sur l’opération conduite avec le Département pour faire venir des actifs sur le territoire lotois. Du marketing territorial qui fait l’objet d’une étude depuis dix mois.
Parmi les dossiers évoqués hier matin, par la préfète Catherine Ferrier, lors de son point mensuel, il fut question forcément du sujet chaud de la carte scolaire. Une manière de rappeler sa totale solidarité avec le travail de Guillaume Lecuivre, l’inspecteur d’académie avant que ce dernier ne dévoile ses arbitrages quelques heures plus tard et de répondre aux critiques et «choses fausses qui circulent : «C’est faux s’insurge-t-elle de dire que la répartition des moyens est injuste ou répond à une logique comptable, notre objectif est de pérenniser l’école rurale» (lire en page 34).
Marketing territorial. Depuis dix mois à l’initiative de l’État, une étude est menée avec le concours du Département pour recenser les opérations qui pourraient être envisagées pour faire venir des actifs dans le Lot. Des experts planchent pour trouver le logo, les axes de communication, sur ce marketing territorial, d’autres départements ont pris de l’avance, il y a de la concurrence, mais le Lot, note la préfète, a des atouts à faire valoir auprès des actifs urbains : «Des start-up sont nées dans le département, il y a la proximité avec la métropole toulousaine. Cette image carte postale qui colle au Lot, il faut la casser et accrocher le wagon lotois à la locomotive toulousaine».
Grippe aviaire. Le virus continue de se propager avec 349 foyers détectés dans les Landes et le Lot-et-Garonne. Bonne nouvelle, les élevages du Lot restent épargnés. «Nous devons ce résultat, souligne la préfète, à la grande prudence des professionnels qui font très attention aux flux. Les mesures de biosécurité sont bien respectées et les matériels désinfectés». Les oiseaux migrateurs représentent un autre risque de propagation qui justifie selon Catherine Ferrier, les consignes de confinement toujours d’actualité.
Sécurité alimentaire : application Alim’confiance. Totale transparence sur les résultats des contrôles officiels en sécurité alimentaire qui vont être mis en ligne ou qui seront accessibles sur le mobile grâce à l’application Alim’confiance. «Avant d’aller dans un restaurant, chez un traiteur, dans une boucherie, chez un boulanger ou dans un hyper, vous pouvez exactement vérifier leur niveau d’hygiène, la date du contrôle et l’appréciation de l’administration, à corriger, à améliorer, satisfaisant ou très satisfaisant» insiste la préfète qui précise que le dispositif sera accessible dès le 3 avril sur le site alim-confiance.gouv.fr et sur l’application Alim’confiance. Bon à savoir, avec les affaires qui ont éclaté ces dernières semaines et la diffusion de vidéos choc, dans le cas d’un contrôle en abattoir, la protection animale est également évaluée.
Carte d’identité : 9 communes habilitées
La numérisation se généralise. Elle permet d’accéder à une messagerie privée et de prendre des rendez-vous sur le site impot.gouv.fr ; elle simplifie les démarches pour obtenir un certificat d’immatriculation d’un véhicule et change complètement le processus de délivrance des cartes d’identité ; «Le nouveau système se calque sur ce qui existe déjà pour les passeports» explique Christian Chevalier directeur des relations avec les collectivités locales et les usagers à la préfecture du lot. Seules 9 communes équipées d’un dispositif d’authentification seront compétentes pour recueillir les demandes de CNI. Il s’agit de Cahors, Cajarc, Castelnau-Montratier, Figeac, Gourdon, Gramat, Souillac, Saint-Céré, Puy L’Évêque. «Les autres communes auprès desquelles on pourra faire une prédemande ne perdront pas d’argent» a tenu à préciser Catherine Ferrier.
Le chiffre : 10 000
cartes d’identité> en 2016. Un nombre en baisse par rapport à 2013, où 17 000 CNI étaient délivrées dans le Lot. cela s’explique par l’allongement de la durée de validité qui est passée de 10 ans à 15 ans.
Comment appelle-t-on le fait de définir quelque chose en utilisant des mots qui disent l’exact contraire?
Comme quand Catherine Ferrier, la préfète du Lot commente une opération de marketing territorial pour faire venir des actifs sur le territoire lotois tout en annonçant à des villages qui se battent au quotidien pour maintenir leur population et en accueillir de nouvelles – la fermeture de leurs écoles… dans un souci de les pérenniser…
La langue de bois est l’instrument qui permet à un(e) préfet(e) d’expliquer au bon peuple « l’inacceptable » décidé par sa hiérarchie.
Oui, bien d’accord avec vous !…. Au moment où de nombreux citadins songent à quitter l’insécurité et la pollution des villes qui génèrent un déficit de qualité de vie, l’Etat supprime le financemenent des services publics dans les campagnes créant une autre forme de baisse de qualité de vie….. Ainsi, le citoyen est pris au piège…. il doit rester coincé là où il se trouve….. tout en payant toujours plus d’impôts et de taxes …. qui servent à financer qui et quoi pour le coup ?…..
Faut-il vraiment baisser les impôts comme le réclame la droite? C’est vrai que c’est un peu assommant de lire les comptes de l’état?
En effet, les comptes de l’Etat, c’est compliqué pour nous ! En revanche, concernant les candidats à la présidentielle, les impôts et nous, les territoires ruraux, voilà ce qu’on nous explique dans la presse au sujet du projet de suppression de la taxe d’habitation….. là je comprends un peu et çà mérite réflexion…..
A propos du principe de la liberté des collectivités locales : « C’est une tradition, les collectivités locales ont la capacité à lever l’impôt via la taxe d’habitation. François Hollande ne l’a pas remise en cause, préférant comprimer la DGF (dotation globale de fonctionnement) aux collectivités. (VOILA POURQUOI A CAZALS, LES DOTATIONS GLOBALES DE FONCTIONNEMENT ONT BAISSE DE 35 % [- 40.000 EUROS] DE 2011 A 2016)
Chez Macron, c’est une rupture : la taxe d’habitation sera supprimée « pour quatre Français sur cinq. » L’ex-ministre de l’Économie explique qu’il compensera cette perte pour les communes. Les représentants des maires n’y croient guère…
L’annonce de Macron a en tout cas déclenché de vives réactions de la part des associations de collectivités locales. Le montant total de la taxe d’habitation s’élevait à 21,7 milliards d’euros en 2015 et l’exonération partielle amputerait les communes «de 36% de l’ensemble de leurs ressources propres», estime l’Association des maires de France (AMF) présidée par François Baroin (LR). Et la compensation par l’Etat du manque à gagner ne convainc pas, ni sur les chiffres ni sur les principes. «En privant de manière autoritaire les collectivités d’un tel montant de ressources propres, l’Etat remettrait en cause leur libre administration et leur capacité d’assurer les services publics essentiels attendus par la population, de l’école à la solidarité.»
L’association Villes de France, qui regroupe les villes moyennes, va même jusqu’à prédire que «l’existence même des services publics locaux comme les crèches, les écoles et le traitement des déchets serait remise en cause».
Perte de souveraineté
Dans un éditorial, la Gazette des Communes, hebdomadaire professionnel des collectivités, souligne que le candidat En Marche parle «d’exonération et non de dégrèvement. Or, à terme, ces compensations, qui pèsent lourd dans les comptes publics, finissent de plus en plus en dotations, dont on connaît le sort». Autrement dit, la réversion de la taxe d’habitation aux collectivités sera soumise au système de dotations et donc assujettie aux décisions politiques. Par ailleurs, les collectivités n’auraient plus la mainmise sur le montant de la taxe et se verraient coupées de la possibilité de l’augmenter. «C’est une atteinte à l’autonomie financière des collectivités garantit par la Constitution», dénonce l’AMF.
Entre baisses de dotations et aides au redressement des finances publiques, les collectivités territoriales ont essuyé une coupe claire estimée à une dizaine de milliards d’euros depuis 2014. Pour calmer leurs inquiétudes, Macron propose la signature d’un «pacte» pour négocier au cas par cas les conditions des restrictions budgétaires. Pas sûr que cela suffise ».
Source : http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/ce-qui-separe-hollande-de-macron-27-02-2017-2107839_1897.php#xtor=CS3-190
A MOINS QUE SUPPRESSION TAXE D’HABITATION OU BAISSE DGF NE REVIENNE AU MEME POUR LES COLLECTIVITES LOCALES ????……
Quelqu’un pourrait répondre à cette interrogation ???….
Merci d’avance !
à Sylvie Oui, une affaire à suivre.