La SNCF n’a pas respecté ses engagements
Vendredi 18 août, l’association Tous ensemble pour les gares (TEPLG) a organisé une nouvelle manifestation en gare de Gourdon. Étaient présents le sénateur Jean-Claude Requier, comme à l’accoutumée la vice-présidente de la région Occitanie Marie Piqué, de nombreux élus et les habitants du Gourdonnais.
La présidente de TEPLG Georgette Laporte a fait un compte rendu «des dernières trahisons de la SNCF concernant la gare de Gourdon». «Guichet fermé aux horaires annoncés (ainsi, le lendemain samedi, il était fermé toute la matinée) ; plus de service aux personnes à mobilité réduite ou âgées, à moins d’un appel à Cahors 48 heures avant ; la disparition définitive du train de nuit le 18 septembre ; des tarifs en hausse si vous achetez à partir du site internet de la SNCF», a-t-elle fustigé.
Les habitants du bassin de vie de la Bouriane sont en colère et la présidente de TEPLG assure que la mobilisation et les actions vont se durcir prochainement.
Le sénateur et la vice-présidente ont affirmé leur soutien à la défense du maintien du rail dans le Lot et en Occitanie, et Serge Laybros, le porte-parole de TEPLG, a fait part des prochaines actions prévues.
D’autre part, deux trains TER ont été stoppés plusieurs minutes avant leur entrée en gare, retardant leur horaire et provoquant l’affichage d’une annonce «Retardé» sur les panneaux, alors qu’aucun manifestant n’est descendu sur les voies vendredi.
De même, la centaine de personnes présentes a été choquée par le refus d’une guichetière, arrivée au terme de son horaire, de vendre un billet à une personne malvoyante. «Internet n’étant d’aucune utilité pour elle, comment se déplacera-t-elle ? Tout comme les habitants en zone blanche et privés de réseau», s’inquiètent les manifestants.
Au prochain rassemblement de TEPLG, le député lotois Aurélien Pradié rendra compte de ses interventions auprès du Premier ministre et du ministre des Transports.De nombreuses associations de défense des trains de nuit se sont créées ; elles se réuniront le 5 octobre prochain à Paris, de même que la CGT Cheminots et TEPLG.
cette situation est absolument insupportable et inhumaine !
je propose la création d’une organisation départementale (ou par gare) d’accompagnement de toute personne victime d’un handicap pour l’aider à prendre le train gratuitement lorsque la gare n’est pas dotée en moyens physiques ou humains professionnels adéquats.
la SNCF ne pratique pas la politique annoncée dans les campagnes électorales et de plus semble ne pas tenir compte de l’attention publique promise au bénéfice de nos populations les plus affaiblies.
nous verrons bien quel agent sera capable de sanctionner, voire d’empêcher un tel usager d’utiliser ce transport public et au nom de quoi !
évidemment, s’il n’y a pas accompagnement de la personne tout au long du voyage, il faut bien sûr penser à son arrivée.
serge despeyroux