2025… la survie du hérisson aura lieu dans nos jardins !
Victime d’un habitat réduit, le hérisson finit par trouver refuge dans nos jardins. Mais ceux-ci peuvent regorger de pièges mortels. Clôtures, filets pour potagers, buts de foot, attaques de chiens, feux de talus, mares et piscines, herbicides… Sans parler des redoutables tondeuses, contre lesquelles la défense de l’animal — se mettre en boule — ne peut rien.
Il existe des règles simples à respecter afin de créer un jardin accueillant pour le hérisson, à commencer par l’enrichissement de son milieu : herbes hautes, buissons ou tas de bois lui permettent de trouver refuge. Carrés potagers en palettes peuvent également lui servir d’abri. La construction de passages entre les clôtures des jardins lui permet de se déplacer en sécurité. Exemple : des petites ouvertures au ras du sol ou des tubes fixés aux grillages lui facilitent sa recherche de partenaire ou de nourriture.
Une erreur courante est de vouloir à tout prix les nourrir. Eviter d’intervenir dans l’écosystème. Le hérisson sait trouver sa nourriture. Offrez-lui le gîte, de l’eau, mais pas le couvert ! Le mythe autour des croquettes pour chats est coriace, alors que leur taux élevé de protéines crée des problèmes de rein chez les hérissons. De plus, il s’agit d’un animal solitaire qui ne partage pas sa nourriture. Avec une gamelle, vous risquez de créer des conflits et les transmissions de maladies.
Vous pouvez aussi vous inscrire à l’Opération Hérisson de France Nature Environnement, un programme de recensement participatif du hérisson d’Europe — plus de 6 700 observations par an sont réalisées. Enfin, en cas d’animal trouvé malade ou blessé, un réflexe à avoir : appeler un vétérinaire ou un centre de soins.