Le 6 février est la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines.
Des millions de filles sont chaque jour excisées, et la pandémie n’a fait qu’aggraver le fléau, mettant à mal les progrès enregistrés au cours de la dernière décennie grâce aux lois et aux campagnes de sensibilisation dans les pays concernés. Un bien sombre constat à l’occasion de la 10ème Journée mondiale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, le 6 février.
La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1979 et ratifiée par la quasi-totalité des États du monde est l’instrument universel de référence de lutte contre toutes les discriminations faites aux femmes.
Grâce à ce texte, des défenseurs des droits des femmes ont pu obtenir d’importantes avancées dans leurs pays : augmentation de la représentation des femmes dans les instances politiques, âge minimum au mariage, accès au planning familial, abolition de lois discriminatoires, interdiction des mutilations génitales féminines.
Le combat est loin d’être gagné. Beaucoup reste à faire pour l’application concrète de la CEDAW. De trop nombreux États ont émis des réserves sur la base d’une incompatibilité avec leurs traditions, religions ou cultures nationales, qui remettent en cause la possibilité pour les femmes de jouir des droits énoncés dans cette Convention. Et aucun des États ne respecte pleinement ses engagements. Femmes et filles continuent donc de faire face à une série de discriminations qui compromettent fortement leur présent et leur avenir.
Agissons ensemble pour que naître fille ne soit plus un obstacle. #BeingBornAgirl
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