Le cheval, notre ami
Ces dernières semaines, une trentaine de chevaux ont été victimes de mutilations en France. Si aucun cas n’a été recensé dans le Lot, les éleveurs restent toutefois vigilants. Tout comme la gendarmerie.
Afin de prévenir les atteintes aux équidés, le groupement de gendarmerie du Lot étend le dispositif «Opération Tranquillité Entreprises- Commerces » (O.T.E.C.) aux détenteurs de chevaux. Sur le modèle de l‘Opération Tranquillité Vacances (O.T.V.), il est ainsi proposé aux centres équestres, associations, propriétaires ou éleveurs équins implantés sur la circonscription gendarmerie, de signaler l’emplacement de leurs propriétés.
Des patrouilles de surveillance sont alors effectuées, de jour comme de nuit, en semaine comme le week-end, aux abords des propriétés afin d’empêcher tout acte malveillant.
Comment s’inscrire ?
Les propriétaires d’équidés intéressés doivent contacter la brigade de gendarmerie la plus proche de leur domicile pour finaliser leur inscription. Ils peuvent également signaler aux unités de gendarmerie, en appelant le 17, tout comportement suspect à proximité des pâtures (stationnement de véhicules ou présence inhabituelle d’individus).
Chevaux mutilés : des accidents dans la majorité des cas, selon les enquêteurs. Une vague de mutilations de chevaux, parfois mortelles, en particulier depuis cet été, a déclenché une véritable psychose en France, au point qu’une cellule d’enquêteurs a été spécialement créée à la mi-septembre, sous l’égide de la police judiciaire de la gendarmerie nationale. la coordinatrice de l’opération nationale de lutte contre les mutilations d’animaux, dresse un premier bilan des investigations : « Nous avons eu près de 500 signalements pour des blessures, des mutilations ou des morts suspectes d’équidés. Quatre-vingt-quatre actes de cruauté sont formellement attribués à l’action humaine. La grande majorité des cas relève finalement d’accidents ou d’animaux qui se blessent entre eux. »
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