Le collectif AMIgrants se mobilise pour un accueil digne
« Notre idée est de promouvoir un accueil digne des migrants sur notre territoire. On aime notre région, et on a envie que les migrants qui arrivent l’aiment aussi », explique Lucile, une des membres du collectif AMIgrants qui a vu le jour fin novembre 2016 à Cahors.
Si ce collectif est tout récent, les membres qui le composent agissaient déjà en faveur des migrants demandeurs d’asile depuis un an. Au tout début, ils étaient rattachés à une association (dont ils souhaitent taire le nom), puis se sont mis à agir de manière individuelle, en réseau. C’est naturellement que la mise en place d’un collectif s’est faite, avec une structure officielle, qui donne la parole à tous. Les membres d’AMIgrants sont aujourd’hui un peu plus d’une dizaine, de tous âges, de tous horizons. Certains sont retraités, d’autres travaillent, d’autres sont à la recherche d’un emploi. La plupart sont déjà engagés au niveau associatif par ailleurs et souhaitent un accueil digne de ce nom pour les migrants demandeurs d’asile. « Nous agissons en complément des associations d’aide aux migrants ou d’aide aux personnes démunies, comme la CIMAD, Emmaüs ou Amnesty. Nous sommes partenaires », expliquent les membres du collectif. Toutefois, ils précisent bien qu’ils sont totalement apolitiques.
Activités sportives ou culturelles
L’idée n’est pas de travailler pour les migrants, mais avec eux. De construire ensemble des projets, dans la participation et l’échange. Leurs premières actions en faveur des migrants visent à établir un lien de confiance en participant à des activités sportives ou culturelles avec eux. C’est ainsi que dimanche 18 décembre dernier, à l’occasion de la journée internationale de l’accueil, un goûter partagé entre migrants et membres du collectif a été organisé. Ils participeront également ensemble à diverses animations de Noël à Cahors.
Vient ensuite l’apprentissage de la langue, étape nécessaire à l’insertion dans la société. « Nous les accompagnons dans des démarches qui peuvent nous paraître simples, mais qui pour quelqu’un qui ne parle pas notre langue, ou pour qui lire est impossible car il n’a pas le même alphabet, relève du défi, comme par exemple acheter un billet de train » explique Céline, membre du collectif depuis la première heure. Le collectif permet aussi à tous ces migrants d’entrer en relation et de rompre ainsi leur solitude, parfois très grande. En ce moment, AMIgrants permet à des personnes originaires de nombreux pays (Kurdistan irakien, Afghanistan, Arménie, Soudan, Éthiopie, Djibouti…) de se retrouver et de partager des moments ensemble. « Nous avons un noyau de huit personnes que nous accompagnons, ajoute Lucile. Ces personnes connaissent d’autres migrants que nous pouvons à leur tour aider, ça fait effet boule de neige. Mais ils ne restent souvent ici que de façon temporaire, même si certains feront des demandes d’asile. Ils ne peuvent pas se projeter, donc nous travaillons sur l’instant. » Cela permet aussi au collectif de mettre en relation les anciens et les nouveaux arrivés.
Accès au travail
Autre objectif à terme du collectif AMIgrants : de mettre les demandeurs d’asile en relation avec le monde du travail. « Si on veut qu’ils s’intègrent, il faudra qu’ils aient accès à l’emploi, comme toute personne qui arrive sur un territoire » renchérit Céline.
Pour le moment, le collectif AMIgrants n’intervient que sur Cahors, mais il travaille aussi en lien avec les collectifs de Gourdon ou Figeac, dans le but de couvrir tout le territoire lotois.
« Malgré tout ce que l’on voit, dans les médias notamment, les migrants ne sont pas si mal accueillis. On a l’impression que les gens ne veulent pas de migrants, mais en fait, la plupart des personnes que l’on rencontre sont plutôt dans l’accueil et la bienveillance, ajoute Lucile. Beaucoup de gens veulent faire quelque chose pour aider les migrants, mais ne savent pas quoi faire et vers qui se tourner. Nous voulons montrer que c’est simple et que chacun peut s’investir s’il en a l’envie. »
Pour contacter ou rejoindre le collectif, courriel : amigrantscahors@gmail.com ou sur leur page facebook « AMIgrants Cahors ».
Mardi matin, place du Capitole à Toulouse, la communauté Emmaus s’est rassemblée pour assister au départ d’un compagnon de Pamiers qui va parcourir à pied la distance Toulouse-Paris pour défendre l’article 13 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.
L’objectif : défendre l’article 13 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme qui précise que toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat et que toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Marche pour l’article 13
Déclaration universelle des droits et surtout des DEVOIRS de l’Homme. Que le dit Homme n’abuse pas de droits qu’il s’est illégalement appropriés car tout homme a un statut qui peut être radicalement différent d’un autre au sein d’un même État-Nation. N’importe qui ne fait pas n’importe quoi n’importe où au seul prétexte que c’est un homme. Aussi libre soit-il, sa liberté est encadrée par des lois qui sont normalement les gardiennes de la justice et de la paix de telle société en particulier et non d’une société globalisée et mondiale.
Bonjour à toutes et tous,
Avant toute chose, Solidar’Lot vous souhaite une bonne année 2017, en
espérant qu’elle soit plus accueillante et solidaire pour tous ceux qui
arrivent sur nos territoires.
Nous avons appris par Amandine (du CEIIS, qui gère le CADA et le CAO de
Figeac), que E. est susceptible de sortir pour un logement
autonome au mois de Janvier. Ce dernier a donc besoin de meubler son
logement, si vous avez des connaissances qui pourraient donner ou vendre
à moindre coût une gazinière, un réfrigérateur, une table et des chaises
mais aussi un lit et des ustensiles de cuisine merci de nous en tenir
informés