Le collectif collectif » La petite école est une chance 46 » manifeste
A l’initiative du collectif » La petite école est une chance 46 « , une centaine d’enseignants, parents, enfants, représentants syndicaux (SNUIPP-CGT éduc-action) élus ruraux, et la Confédération paysanne, s’étaient donnés rendez-vous aujourd’hui à Figeac pour manifester une nouvelle fois leur colère et interpeller les pouvoirs publics sur la fermeture programmée de nombreuses classes et écoles du département. Les revendications étaient claires et portées à haute voix.
Durant près d’une heure, la circulation a été filtrée sur les trois ronds-points d’accès à la ville et les automobilistes invités à signer la pétition du collectif.Le long cortège s’est ensuite élancé, enfants en tête, au travers du marché jusqu’à la permanence figeacoise de Jean Launay, député de la deuxième circonscription du Lot. Pierre Dufour, porte-parole du collectif, s’est alors longuement et clairement exprimé : » Une fois de plus, la carte scolaire annoncée est effrayante avec 19 fermetures de postes. La machine à regrouper est en place. Adieu les petites écoles, adieu les petites communes et vive les cités scolaires où les élèves vont apprendre à devenir de bons petits soldats de la compétition mondiale « . Un discours vif et une manif très animée.
Le Dasen Guillaume Lecuivre a rencontré, dans le cadre de la carte scolaire, l’après-midi du 9 février, les élus du RPI Saint-Martin-le-Redon, Montcabrier et Cassagnes, puis en suivant, à 18 heures, à la mairie de Duravel, les élus du RPI de Touzac, Soturac, Vire-sur-Lot et Duravel. Il a aussi rencontré, à 19 h 30, les parents d’élèves. Le sous-préfet Gilles Quénéhervé était présent aux réunions.
D’entrée Guillaume Lecuivre a présenté la situation en rappelant d’abord que l’école de Vire-sur-Lot était amenée à disparaître. Le Dasen a réaffirmé la nécessité de s’orienter, à moyen terme, vers deux pôles, l’un à Duravel et l’autre à Soturac. Il a aussi confirmé qu’à court terme Touzac serait amené à fermer. Les élus du RPI Saint-Martin-le-Redon, Montcabrier, Cassagnes, ont d’entrée annoncé leurs volontés : «Ou c’est rien, où on garde les 2 classes». Il se pourrait donc que l’on aille vers une fermeture de ces 2 écoles à classe unique ; le Dasen souhaitant, d’ores et déjà, donner plus d’effectifs sur Soturac et Duravel (ce qui était sa volonté déjà l’an passé).
Les parents d’élèves se sont opposés à la fermeture de l’école de Vire apportant des arguments contradictoires sur les effectifs. Ils ont mis en cause le Dasen sur son engagement annoncé en janvier 2017 de maintenir les classes si la moyenne de 18,7 élèves par classe était dépassée.
Les parents d’élèves entendent continuer à se défendre, regrettant que cette réunion ait eu lieu en pleines vacances scolaires, beaucoup de parents étant absents.
Le Dasen confirmant que la décision serait prise avant le 24 mars à cause de la période de réserve dû aux élections.
La Dépêche du Midi