Le département solidaire des collectivités locales
.15 millions d’euros en quatre ans : c’est le montant de l’expression de solidarité dans le Lot, ce que consent le département en aides aux collectivités, entre 2017 et 2021. «Nos choix se portent prioritairement sur des projets prêts à être lancés, ce qui nous permet de ne pas faire traîner les dossiers et de créer des files d’attente qui agacent tout le monde» explique le président du conseil départemental, Serge Rigal.
Avec la loi NOTRe, le Département est devenu le chef de file de l’aide aux collectivités territoriales. Une aide qui s’organise sur trois types : les microprojets, l’intérêt territorial, et les projets d’initiative départementale.
Les microprojets (moins de 100 000 €) revêtent un intérêt communal et concernent les petites communes. Si le projet est conforme aux souhaits architecturaux du département, il est validé. «Si ce n’est pas le cas, nous ne participons pas au financement, mais nous n’imposons pas notre choix au maire, il reste maître dans sa commune» poursuit le président. Les «projets d’intérêt territorial» sont portés par les grosses communes et les communautés. Les montants sont plus élevés «car ils servent des territoires plus vastes».
Enfin les «projets d’initiative départementale» représentent la priorité du département : «Jusqu’en 2019, nous aidons particulièrement la restauration des piscines et gymnases. Nous avons fait ce choix parce que le Lot est en retard dans ce secteur. Dommage que ces choix ne soient plus aidés par l’État, parce qu’ils favorisent l’égalité entre les territoires».
Aujourd’hui la Dépêche du Midi vous propose un zoom sur trois dossiers cofinancés par le conseil départemental. La maison de santé de Trespoux-Rassiels, l’école de Saint-Sozy et la voie verte de la vallée du Lot.
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