Le financement des partis politiques

A côté d’un financement privé (cotisations, dons,…) la loi prévoit un financement public, en fonction de deux critères cumulatifs :

  • le nombre de parlementaires.(députés et sénateurs)
  • les résultats au premier tour des élections législatives, pour ceux qui ont présenté des candidats ayant obtenu au moins 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions et sous réserve qu’ils aient déposé leurs comptes auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Cette commission fixe ainsi que pour ces prochaines élections législatives les candidats devront avoir déposé leur compte de campagne au plus tard : le 6 septembre 2024. (et pour l’élection des députés des Français établis hors de France : le 11 octobre 2024, si l’élection a été acquise au premier tour ; et le 18 octobre 2024, si l’élection a été acquise au second tour).

Ce seuil des 50 circonscriptions est parfois décisif lors des accords entre partis et peut expliquer les négociations entre partis autour des circonscriptions considérées comme « gagnables » ou où un score honorable est atteignable. 

A noter également qu’une partie de la dotation peut aussi être retirée en cas de non-respect de l’équilibre entre le nombre d’hommes et de femmes candidats

Les dépenses électorales, sont quant à elles, remboursées aux candidats ayant atteint un certain seuil lors des élections nationales (5% des voix).

Pour ces élections législatives, il aura fallu ouvrir des comptes de campagne, trouver de l’argent, tout cela en un temps plus que restreint, alors même que la campagne des européennes était à peine terminée 

Selon un article de Thomas Destelle/Radio France, au final, un parlementaire va rapporter 37 000 euros à une formation politique, et une voix vaut environ 1,61 euro.