Le Grand-Cahors candidate pour 2 grands projets européens
Transition énergétique et tourisme, le Grand Cahors a rejoint deux projets de dimension européenne pour décrocher de nouveaux financements dans ces secteurs clé.
En moins de deux heures, les élus du Grand Cahors réunis en conseil communautaire, jeudi soir, dans la salle des fêtes de Boissières, ont passé en revue les 34 points inscrits à l’ordre du jour. Pas de grande décision ni d’annonce spectaculaire, la séance n’a donné lieu à aucun débat. Au milieu des affaires courantes, se distinguaient deux délibérations portant sur des appels à projet européens pour lesquels la collectivité candidate actuellement.
Toujours en quête de nouveaux financements, le Grand Cahors s’est engagé dans deux programmes ambitieux qui ont vocation «à renforcer l’attractivité du territoire», a souhaité le président Jean-Marc Vayssouze. Michel Simon, premier vice-président, a commencé par présenter le projet de coopération interrégionale SUDOE (Sud Ouest Europe) lancé dans le cadre de la démarche Enerpat en faveur de la réhabilitation énergétique du bâti ancien. Ce projet vise à améliorer les politiques d’efficacité énergétique dans les bâtiments publics et les logements par la mise en réseau et l’expérimentation conjointe. «Ce programme gère plus de 100 millions d’euros, a expliqué Michel Simon. On ne peut pas candidater tout seul alors un consortium de six partenaires s’est constitué autour du Grand Cahors avec les villes de Porto et de Vitoria Gasteiz». Un bâtiment démonstrateur serait réalisé dans ces villes patrimoniales représentatives pour un budget d’1,9 million avec une subvention de l’Europe de 75 %.
L’autre appel à projet européen concerne le tourisme et plus particulièrement le chemin de Saint-Jacques. Le territoire a rejoint le groupement de collectivités porteuses du projet «Plan Massif 2015-2020 Itinérance». «Cette heureuse initiative est d’associer l’ensemble des communautés sur le chemin du Puy-en-Velay jusqu’à Cahors. Nous avons proposé une signalétique pour indiquer les lieux d’accueil et d’hébergement et comme 2e projet, l’optimisation du point d’accueil de l’office de tourisme à côté de la future auberge de jeunesse, au pied du Pont Valentré» a détaillé Michel Simon. L’investissement global de 77 685 € pourrait obtenir jusqu’à 40 % de financement de l’Europe. L’enjeu est de taille pour attirer plus de visiteurs : près de 15 000 pèlerins passent par le secteur de Cahors chaque année tandis qu’ils sont 40 000 au Puy-en -Velay.
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