Le local avec Internet

Alors que la crise a fait fleurir quantité d’initiatives pour assurer un débouché aux producteurs locaux et a obligé les marchés à se réinventer, l’idée de Julien Levigne a germé il y a une dizaine d’années déjà. « Elle remonte aux tout premiers drives, resitue le jeune Cadurcien. Je trouvais qu’il y avait beaucoup de contraintes et que l’approvisionnement devait être beaucoup plus local. » Basé à Fontanes, « Tout en local » fait ainsi le lien de la ferme au consommateur.

 

Après une carrière dans la maintenance informatique et l’e-commerce, Julien Levigne laisse mûrir son idée et décide de lancer « Tout en local » en octobre 2019 : « Je sentais qu’il y avait une attente des gens de revenir à l’essentiel, à la qualité, on parlait beaucoup d’empreinte carbone, de proximité. » Comme pour un drive classique, les commandes sont enregistrées sur le site internet, puis collectées directement auprès des producteurs et livrées à domicile. Canard de Montdoumerc, bœuf de Villesèque, pommes de Montcuq, fraises de Molières, produits laitiers de Castelnau-Montratier, bières de Luzech ou de Lherm… le catalogue est essentiellement implanté dans le Quercy blanc.

 

Une soixantaine de fournisseurs très actifs

« J’ai une soixantaine de fournisseurs très actifs et autant sous le coude », se félicite le trentenaire. Il se targue d’avoir visité chaque ferme, de connaître leurs méthodes de production, avec pour principal critère la qualité : « Leur nom figure sur le produit, ils sont engagés personnellement. »

Bien sûr, la crise du Covid-19 a eu des conséquences : normes sanitaires plus strictes, gel, gants et masque de rigueur, livraisons laissées sur le pas de la porte pour limiter les contacts… « Et j’ai beaucoup plus d’appels que d’habitude, poursuit Julien Levigne. Les gens cherchent à se faire livrer à domicile. Ils reprennent aussi conscience qu’il n’y a pas besoin d’aller très loin pour bien manger, ils réalisent la richesse de leur territoire. »

Au point que le jeune entrepreneur est passé d’un jour de livraison par semaine à deux. Il a dû louer un 2e véhicule et envisage de recruter. Bref, Julien Levigne travaille à l’après (démarcher les comités d’entreprise et municipalités par exemple) et se dit confiant : généralement, une fois que le client a franchi le pas de la première commande, il est très rare qu’il ne revienne pas. « Et quand il me dit que grâce à nous, il gagne du temps et retrouve le goût des produits, c’est qu’on a fait le boulot. »

Alors que la crise a fait fleurir quantité d’initiatives pour assurer un débouché aux producteurs locaux et a obligé les marchés à se réinventer, l’idée de Julien Levigne a germé il y a une dizaine d’années déjà. « Elle remonte aux tout premiers drives, resitue le jeune Cadurcien. Je trouvais qu’il y avait beaucoup de contraintes et que l’approvisionnement devait être beaucoup plus local. » Basé à Fontanes, « Tout en local » fait ainsi le lien de la ferme au consommateur.

Après une carrière dans la maintenance informatique et l’e-commerce, Julien Levigne laisse mûrir son idée et décide de lancer « Tout en local » en octobre 2019 : « Je sentais qu’il y avait une attente des gens de revenir à l’essentiel, à la qualité, on parlait beaucoup d’empreinte carbone, de proximité. » Comme pour un drive classique, les commandes sont enregistrées sur le site internet, puis collectées directement auprès des producteurs et livrées à domicile. Canard de Montdoumerc, bœuf de Villesèque, pommes de Montcuq, fraises de Molières, produits laitiers de Castelnau-Montratier, bières de Luzech ou de Lherm… le catalogue est essentiellement implanté dans le Quercy blanc.

Une soixantaine de fournisseurs très actifs

« J’ai une soixantaine de fournisseurs très actifs et autant sous le coude », se félicite le trentenaire. Il se targue d’avoir visité chaque ferme, de connaître leurs méthodes de production, avec pour principal critère la qualité : « Leur nom figure sur le produit, ils sont engagés personnellement. »

Bien sûr, la crise du Covid-19 a eu des conséquences : normes sanitaires encore plus strictes, gel, gants et masque de rigueur, livraisons laissées sur le pas de la porte pour limiter les contacts… « Et j’ai beaucoup plus d’appels que d’habitude, poursuit Julien Levigne. Les gens cherchent à se faire livrer à domicile. Ils reprennent aussi conscience qu’il n’y a pas besoin d’aller très loin pour bien manger, ils réalisent la richesse de leur territoire. »

Au point que le jeune entrepreneur est passé d’un jour de livraison par semaine à deux. Il a dû louer un deuxième véhicule et envisage de recruter. Bref, Julien Levigne travaille à l’après (démarcher les comités d’entreprise et municipalités par exemple) et se dit « très confiant » : généralement, une fois que le client a franchi le pas de la première commande, il est très rare qu’il ne revienne pas. « Et quand il me dit que grâce à nous, il gagne du temps et retrouve le goût des produits, c’est qu’on a fait le boulot. »

À domicile et en points de retrait

Les commandes sont passées sur le site toutenlocal.com avant le mercredi après-midi, collectées auprès des producteurs le jeudi, et livrées à domicile le vendredi et le samedi (minimum d’achat: 40€). Julien Levigne teste également l’ouverture de trois points de retrait, le mercredi: à Sauzet (17h-17h30), à Albas (18h-18h30) et à Vire-sur-Lot (19h-19h30).

Elisa Navarro La Dépêche