Le Lot à Paris au salon de l’Agriculture
Le Lot a pris racine jusqu’au 5 mars, à Paris, au Salon de l’agriculture qui s’ouvre aujourd’hui. Le département compte bien y voir germer quelques juteux contrats pour les divers exploitants des filières lotoises. Les agriculteurs disposent, cette année, d’un espace privé dédié justement aux relations commerciales.
Philippe Bressac, l’homme clé du stand du Lot, qui ne compte plus ses participations à ce rendez-vous parisien ni ses anecdotes croustillantes, ne cachait pas sa satisfaction hier.
«Nous avons bien travaillé. Le stand du Lot a vraiment de la gueule. Il est plus vaste et surtout positionné à un niveau qui lui permet d’être vu de tous les visiteurs dans un hall très populaire. Celui qui accueille les animaux. J’attends avec impatience leur arrivée», déclarait hier matin Philippe Bressac.
Les veaux, vaches, cochons et les bons produits du terroir «made in Lot» devaient en effet débarquer en fin de journée pour être parfaitement opérationnels dès ce matin.
«Nous attendons également des documents de promotion de nos filières et de nos produits que nous avons prévu de remettre aux visiteurs et au président de la République», sourit Philippe Bressac. Le chef de l’État qui fera un saut de puce de l’Élysée au Parc des expos de la Porte de Versailles ne sera pas le seul élu politique à faire un pas dans le Lot à Paris. Mais l’un des seuls à ne pas être en campagne.
«Nous attendons aussi, dès lundi, la visite d’une cinquantaine de bouchers de la région parisienne. Des responsables de grandes surfaces seront également reçus à notre stand. Nous souhaitons vivement qu’ils signent des contrats pour acheter lotois», espère Philippe Bressac.
Gonflé à bloc, il n’a pas ménagé ses efforts hier sur le stand du Lot avec Pierre Lasvènes, le photographe officiel pour les Lotois. Les deux amis savent, par expérience, qu’ils reviendront la tête remplie d’anecdotes.
La soupe lotoise qui a affolé le service de sécurité
Philippe Bressac n’a pas résisté au plaisir de nous relater l’un de ces petits moments insolites vécu il y a quelques années.
«Nous avions décidé, pour nous restaurer, de cuisiner une soupe quercynoise. Cette préparation culinaire improvisée s’est déroulée, par un mauvais hasard, près d’un détecteur de fumée» se souvient-il. La suite est rocambolesque. Les vapeurs de la soupe 100 % lotoise sont montées jusqu’au détecteur qui a fait son job : il a déclenché le système d’alarme. Le service de sécurité du Salon de l’agriculture a alors procédé à une évacuation générale du Parc des expos.
La coupable : une soupe terroriste ? Non, une soupe du terroir.
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