Le Lot au salon de l’agriculture
Cette année, le stand du département est baptisé «Causses du Lot», du nom de la race rustique des brebis si typiques du territoire quercynois. Conçu avec Ovilot, ce stand porte haut les couleurs de la filière ovine départementale. «C’est la plus belle brebis française» a tout bonnement estimé hier Pierre Fouché, président d’Ovilot qui a tenu à exprimer son «immense fierté de mettre notre brebis au service du stand du Lot».
Deux brebis aux fameuses lunettes noires ainsi que quatre agneaux seront toute la semaine les stars sur le salon.
Des animations, des dégustations et même une photo souvenir
Sur le stand lotois, les visiteurs parisiens pourront les approcher et immortaliser l’instant dans leur enclos en repartant même avec une photo, grâce à la présence toute la semaine de Pierre Lasvesnes. De lundi à samedi, le stand lotois sera animé par Jérôme Piot qui mettra en avant les filières et les partenaires. Un accueil permanent sera par ailleurs assuré par les équipes de Lot Tourisme qui a participé également à la conception du stand 2016.
Au programme, de nombreuses animations et dégustations seront organisées chaque jour au public. Les fromages de Rocamadour seront proposés à la vente. Ce week-end, c’est le syndicat des trufficulteurs de Lalbenque qui assurera la promotion des produits locaux. Lundi, ce sera au tour des producteurs de Porc aux grains du Sud-Ouest. Mardi, une délégation du département sera attendue sur site pour notamment un déjeuner pris sur place et servi par les jeunes élèves du lycée hôtelier de Souillac. A noter que sont fixés, à jeudi, les traditionnels concours agricoles.
Sur les trois prix attribués lors du Concours général agricole 2016, deux sont revenus à l’agneau fermier des Pays d’Oc avec les binômes «producteur-abatteur» qui sont de Gramat avec les partenaires Capel-Destrel, et sur Rodez (Aveyron) avec les structures Unicor-Arcadie.
De par l’importance que représente l’agneau fermier des Pays d’Oc en termes de volume labellisé au niveau national, il se devait d’être présent à ce premier concours en viande d’agneau sous signe officiel de qualité. Bien lui en a pris, puisque sur les trois prix attribués lors de ce concours, deux sont revenus à l’agneau fermier des Pays d’Oc avec les binômes «producteur-abatteur» qui sont de Gramat avec les partenaires Capel-Destrel, et sur Rodez (Aveyron) avec les structures Unicor-Arcadie.
L’amour de l’élevage
Pourtant, le challenge n’était pas simple puisqu’une dizaine de produits en signe de qualité, concouraient pour la première fois dans ce nouveau concours. La qualité des agneaux sous la mère, jeunes et allaités plusieurs mois par une mère de race rustique, a confirmé la notoriété que les professionnels de la viande et de la restauration ont reconnue dans ce produit depuis plusieurs décennies.
L’excellence débute dès la naissance, par l’attention que prête l’éleveur à ses brebis, à l’alimentation de ses agneaux, au confort des bergeries et à l’exigence d’un métier dévoué aux animaux. Ce travail traditionnel, cet amour de l’élevage ne peut s’exprimer dans une filière que si tous les maillons de celle-ci œuvrent dans le même respect du travail bien fait.
Christian Delrieu, Jean-Pierre Arcoutel, Hervé Destrel, Éric Lagarde étaient bien présents jeudi soir sur le pôle d’Interbev pour recevoir ces prix des mains du président de Fil Rouge. Les deux prix viennent honorer le travail de longue haleine des éleveurs et de leurs partenaires, les Établissements Destrel à Gramat et Arcadie à Rodez. Les fondateurs des démarches qualité en Midi-Pyrénées peuvent être fiers de ce «tir groupé national» car cela prouve à la France entière, que les décisions prises dans les années 1980 étaient bien les bonnes avec cette production traditionnelle «d’agneaux sous la mère».
Les animations et les dégustations se poursuivent encore aujourd’hui et demain sur le stand du Lot.
(1) Produit dans le Lot, l’Aveyron, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aude et la Creuse.
La Dépêche du Midi