le Lot aussi est pollué
Contrairement aux idées reçues, le Lot n’est pas épargné par la pollution. Lundi, un forum dédié à la qualité de l’air sur le territoire s’est tenu à Cahors, abordant deux questions majeures : les produits phytosanitaires et les particules fines. Des sujets cruciaux pour un enjeu vital.
Respire-t-on mieux dans le Lot qu’ailleurs ? Loin des grands sites industriels et des métropoles, le département majoritairement rural profite d’une qualité de vie indéniable. Mais la qualité de l’air y est-elle si pure que cela ? La question était au cœur du forum organisé lundi après-midi à Cahors, à l’initiative de la préfecture du Lot. Pour alimenter le débat qui s’est déroulé en présence d’un public clairsemé, la préfète Catherine Ferrier était entourée d’élus Fausto Araqué et Gérard Miquel, du président de la chambre d’agriculture Christophe Canal, du représentant du Gadel Jacques Philbert ainsi que de responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) et de l’Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées (Oramip).
Autant de particules qu’à Toulouse
Les deux organismes ont annoncé pour le Lot un partenariat de trois ans, dont l’objectif est d’approfondir les données sur le territoire. «Aujourd’hui, nous avons besoin d’améliorer nos connaissances sur les zones de Figeac, de Cahors, sur le nord», confirme Dominique Tilak, directrice de l’Oramip. L’observatoire qui travaille par le biais de modèles de prévision a mené des campagnes sur le département révélant une pollution dans certaines zones. «Dans un certain nombre de vallées, la dispersion de la pollution ne se fait pas facilement. Sur la vallée de Prayssac par exemple, nous avons pu mesurer il y a deux ans une concentration annuelle de particules équivalente à celle de Toulouse.»
Une pollution différente particulièrement observée en période hivernale qui provient de la biomasse, c’est-à-dire des chauffages au bois et du brûlage des déchets verts. Moderniser les dispositifs de chauffage, sensibiliser sur les dangers de l’écobuage : une prise de conscience et des efforts sont à réaliser. Un enjeu de taille. Vital pour l’avenir des Lotois.
Haro sur les pesticides
La limitation des produits phytosanitaires dans les exploitations agricoles, chez les particuliers mais aussi pour l’entretien des jardins et espaces publics des collectivités, a été largement évoquée lundi lors du forum. Ce thème a provoqué des échanges parfois vifs, notamment entre une partisane du bio et Christophe Canal, président de la chambre d’agriculture du Lot. Au nom des élus du Lot, Fausto Araqué a assuré une véritable «prise de conscience» pour réduire l’usage des pesticides jusqu’à atteindre le «zérophyto».
Encore un peu d’écologie « coercitive » , comme pour les platanes de Gourdon ……
Connaissez vous l’Oramip, l’Observatoire de la Qualité de l’air en Midi Pyrénées ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Observatoire_r%C3%A9gional_de_l%27air_en_Midi-Pyr%C3%A9n%C3%A9es
Si vous voulez avoir un aperçu de la qualité de l’air que vous respirez , allez donc faire un tour sur son site
http://www.oramip.org/component/remository/historique-alertes/lot/?Itemid=744
Vous pouvez même installer sur votre site des renseignements sur l’air dans votre petite commune lotoise.
Il y a environ 5 ans j’avais fait le nécessaire pour faire modifier l’arrêté préfectoral concernant les brûlages de déchets verts, cela n’a pas été facile du tout, le parcours du combattant au final c’est Bernard GONZALEZ préfet de l’époque qui l’a modifié en juillet 2012. Depuis, les brûlages de déchets verts se poursuivent en moindre grande quantité il est vrai et je continue à alerter les services de la préfecture ainsi que la mairie de ma commune (Salviac).
Les particules fines sont responsables de pathologies graves notamment chez les enfants, les personnes âgées et vulnérables (cancer, asthme, bronchiolite, affections respiratoires).
Cela va t-il dans votre sens, chère Sido ? Ou bien ignorez vous le brûlage des déchets verts ? Les pathologies dues aux particules fines sont elles des impostures scientifiques ? Eclairez moi, je m’y perds un peu, petit prof en retraite qui a enseigné les sciences aux jeunes collégiens, pas du tout climato-sceptique, regardant les platanes chétifs d’un oeil tendre ( les chauves souris arboricoles les adorent…) et qui a découvert l’écologie scientifique en lisant
-en 1952 Roger Heim, Destruction et protection de la nature https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Jean_Heim,
puis Rachel Carson « Printemps silencieux » en 1962 https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachel_Carson
Au fait, le préfet du Lot qui a réglementé le brûlage des déchets verts, c’est bien celui qui avait alors qualifié les « écolos » de « Khmers verts », « ceux qui donnent des leçons moches d’écologie coercitive, l’écologie qui ne se satisfait de rien et a toujours des leçons à donner ».
Alors, les platanes pas vigoureux une fois abattus, on les brûle ? Comme à Cahors ? Sans tenir compte des occupants des poussettes ? Pas facile d’être élu.