Le lot source d’inspiration pour Claude Gruffat
Claude Gruffat, député vert européen est actuellement à la rencontre des acteurs de la filière bio qui traverse une crise.
Ce militant écologiste et ancien directeur de Biocoop, a expliqué dans une interview à Actulot les raisons du tassement du marché de la bio depuis deux ans.
3 raisons :
1- la politique gouvernementale qui a créé des labels intermédiaires )entre bio et conventionnel (ex labels Haute Valeur Environnementale,… , perturbant les consommateurs
2-La sortie de la Covid, qui a bouleversé la consommation alimentaire. Les ménages ont du rééquilibrer leurs budgets et ont fait jouer la variable alimentaire comme cela se est le cas quand ils doivent faire des arbitrages.
3-La guerre en Ukraine qui est à l’origine de l’emballement du coût de l’énergie et de la hausse des prix sur les produits alimentaires Or selon Claude Gruffat, l’augmentation du coût des produits alimentaires n’est pas liée à une pénurie, 2022 est l’année du siècle en matière de récoltes de céréales (soja, blé, riz…) dans le monde. Or, au cours de cette même année 2022 les prix ont augmenté jusqu’à trois fois. (le blé dont le coût à la tonne oscillait autour de 250 € est passé à 400 € la tonne durant l’été 2022). La situation est purement spéculative causée par les grands acteurs mondiaux des céréales qui contrôlent 90% des matières premières alimentaires dans le monde.
Pour Claude Gruffat, l’agriculture bio reste la solution d’avenir car elle produit local pour consommer local, sans recours à des polluants, en empruntant des circuits courts et en réduisant les coûts intermédiaires.
Claude qui fait actuellement son tour de France de la Bio s’est arrêté à Cahors les 21 et 22 Avril dernier et a qualifié le Lot de source d’inspiration avec la mise en place de la Légumerie du Grand Cahors. qui transforme les légumes pour 8000 repas par jour sur le territoire, des cantines de crèches à la restauration des EHPAD en passant par les écoles.
Pour lui, Cahors et la communauté de communes du Grand Cahors, qui se donnent l’ambition d’arriver à 70% de produits locaux, dont plus de 30% en bio dans les cantines scolaires sont l’exemple à suivre.
Source Claude Gruffaut actu.fr