Le marché de Prayssac favori

Le marché de Prayssac est favori pour représenter Midi-Pyrénées au concours des plus beaux marchés de France organisé par le Journal de 13 heures de TF1, en partenariat avec La Dépêche du Midi.

Dès 9 heures le vendredi matin, sous un très beau soleil de mars, les larges allées du marché sont déjà pleines et les chariots à roulettes circulent lentement entre des étals colorés. La maire de Prayssac, Fabienne Sigaud, y déambule au milieu de ses administrés et de la centaine de commerçants présents tout autour de l’église Saint-Barthélémy, centre névralgique de la commune. Tout le monde ou presque le sait, Prayssac est en tête du concours des plus beaux marchés de la région organisé sur le site internet de La Dépêche du Midi avec TF1, jusqu’au 9 avril prochain.

La qualité avant tout

« On était déjà très content d’être sélectionnés, alors être en tête des votes, c’est génial », se réjouit Fabienne Sigaud. L’élue est très fière de ce marché très animé qui draine chaque semaine des habitants de toute la vallée du Lot. Très facile d’accès grâce à ses nombreuses places de stationnement gratuites et ses larges allées où l’on peut facilement se déplacer en poussette ou en fauteuil roulant, le marché a pour particularité d’être à 100 % alimentaire. Le contrôle de la qualité des étals est opéré par une commission municipale qui reçoit une quinzaine de nouvelles demandes chaque mois.

« Ici, on n’a pas de belles pierres mais on a un super marché […]. Notre point fort c’est indéniablement l’humain ! » renchérit Fabienne Sigaud. La mairie assure privilégier les productions bios et locales alors qu’une signalétique particulière sera bientôt déployée en ce sens.

Des commerçants fidèles

Au fil de la balade, on rencontre des figures du marché de Prayssac qui ne laisseraient pour rien au monde leur emplacement, attribué par la mairie et contrôlé par Alain, le placier. « La qualité du marché, c’est son incroyable diversité » explique celui qui gère tout sur place depuis maintenant cinq années. De Thierry, le charcutier-traiteur présent depuis 1985, à Philippe, l’apiculteur de la commune qui y vend ses produits depuis 2003, tous confirment leur bonheur de venir y travailler tous les vendredis matin.

De tous ces étaliers, l’historique est sans conteste Daniel Vigouroux, un maraîcher de Puy-l’Évêque qui a repris l’affaire de son père, présente sur le marché depuis le début, en 1978. « L’intérêt de Prayssac, c’est son tour d’église, qui fait qu’aucun étal n’est mal placé », analyse-t-il. À l’autre bout du marché, le stand de Fabienne, une productrice de canards et de volailles de Montesquieu, dans le Tarn-et-Garonne voisin, ne désemplit pas. Beaucoup s’y pressent pour ses bons produits du terroir et sa bonne humeur communicative.

Au milieu des badauds, les filles de l’office de tourisme aux sourires francs distribuent des tracts pour appeler à voter pour Prayssac sur le site de La Dépêche. Aux terrasses des cafés du boulevard de la Paix, à l’ombre des platanes, les conversations tournent presque toutes autour du sujet et beaucoup avouent avoir fait voter leurs amis et leur famille. Chacun rêve déjà de voir Prayssac succéder à Cahors pour représenter la région aux concours des plus beaux marchés de France. Une consécration pour cette petite commune méconnue qui ne gagne qu’à prendre sa part de lumière.

Maxime Trédan avec Jean-Pierre Kessas La Dépêche