Le Mouton Givré en plein succès
Fruit d’une rencontre entre des éleveurs de brebis du Lot et du Lot-et-Garonne, l’association entre Cinthia Borne et Elodie Madebos a permis la création de la marque Le Mouton Givré à Figeac et d’un produit : un sac isotherme zéro plastique, en feutre de laine et en chanvre.
Alors que 80 % de la production de laine française part en Chine, elles ont voulu retenir une partie de cette production locale et la valoriser en la travaillant avec des matières naturelles comme le chanvre et le lin.
Lauréate en 2019 du concours « La Start’up est dans le pré », la petite société lotoise spécialisée a attiré le spécialiste du surgelé Maison Thiriet qui lui a passé une commande record de 24 000 sacs . Spécialiste du surgelé, l’entreprise Thiriet est également entrée au capital de l’entreprise. Cette collaboration a permis au Mouton Givré de réaliser un chiffre d’affaires exceptionnel de 700 000 euros en 2023.
L’engagement du Mouton Givré envers la durabilité et l’innovation est au cœur de son activité. En associant la laine, le chanvre et le lin pour créer des sacs isothermes, l’entreprise offre une alternative écologique aux solutions traditionnelles en plastique et aluminium.
Cette approche a non seulement permis de réduire l’empreinte carbone de ses produits de 75 à 85 % par rapport à la concurrence, mais a également contribué à la préservation de l’environnement en valorisant des matériaux naturels et en réduisant la dépendance aux produits chimiques.
Le Mouton Givré s’engage à rémunérer équitablement les éleveurs locaux pour leur laine, offrant ainsi une source de revenus supplémentaire et contribuant à soutenir l’économie locale. Cette approche solidaire et responsable a renforcé les liens entre l’entreprise et la communauté agricole, tout en favorisant une production éthique et transparente.
Aujourd’hui l’entreprise reste ambitieuse et cherche à consolider sa position sur le marché. Cinthia Born explique : « En 2024, on espère stabiliser l’activité à environ 500 000 euros de chiffre d’affaires et, surtout, trouver un atelier plus grand. »
Source : www.entreprises-occitanie.com