Le point sur la vaccination, la restauration, le tourisme à Cahors

Dans le Lot, les services de l’Etat veulent intensifier la vaccination en direction des professionnels, et notamment ceux pour qui le pass sanitaire va s’imposer. Ainsi, des centres de vaccination provisoires ont été installés à Saint-Cirq-Lapopie d’abord, c’était le 27 juillet, puis la semaine dernière au foyer rural de Rocamadour ou encore chaque mercredi au village vacances du Mas de Saboth à Saint-Géry-Vers.
Ainsi, vendredi, de 14 à 18 heures, les personnels des hôtels, restaurants, commerces ou parcs de loisirs de Rocamadour étaient invités à se faire vacciner. 250 personnes se sont inscrites.
Nicolas Regny, secrétaire général de la préfecture du Lot était présent ainsi que Dominique Lenfant, maire de Rocamadour. Pour assurer la logistique de ce pôle éphémère de vaccination : des bénévoles, mais aussi 6 professionnels de santé (infirmiers et un médecin), se sont mobilisés.
En majorité, ce sont des saisonniers qui ont profité de cette opportunité pour une première injection, et afin disaient-ils : « de conserver leur emploi ».
Si ce n’est pas avec enthousiasme qu’ils ont fait ce choix, certains touristes eux en ont profité pour obtenir leur 2e dose dans le Lot. Quant aux primo-vaccinés ce jour-là, ils pourront profiter d’une seconde séquence vaccinale, le 27 août dans la cité.

Une trentaine de personnes par mercredi

Se mettre au service des Lotois comme des touristes, c’est ce qui anime Olivier Bories qui a proposé d’organiser une vaccination ponctuelle, chaque mercredi matin, au camping de Saboth, sur la commune de Saint-Géry-Vers. En lien avec les propriétaires du site qui assurent la prise de rendez-vous et la mise à disposition de locaux, la municipalité, la préfecture et l’ARS, le pharmacien a passé une convention avec le centre de vaccination de Cahors pour coordonner cette unité mobile, gérée avec la présence d’un médecin ou d’un infirmier.
« Il y a une réelle demande, constate le professionnel qui est également conseiller départemental de l’ordre des pharmaciens, puisque nous vaccinons une trentaine de personnes par mercredi. Dans le Lot, nous n’avons peut-être pas les mêmes moyens que d’autres, mais l’on sait rendre service aux gens ». Le pharmacien échange avec eux, il se rend compte notamment auprès des jeunes saisonniers que cette vaccination est subie, plus que voulue. « Ils ne se sentent pas concernés et pas à risque face au Covid. Je me contente de leur proposer cette possibilité, après chacun fait comme il l’entend, c’est un choix personnel ».
Comme d’autres de ses homologues, il y a bien longtemps que les remerciements sont oubliés, il n’en attend pas d’ailleurs, il aimerait juste ne pas prendre de réflexion ou de remarque, car dit-il : « c’est très lourd pour nous ».