Le préfet fait le point
La situation économique est grave, mais les raisons d’espérer existent. Les entreprises, quelles soient TPE (Très petites entreprises) ou grandes sociétés, pourraient rebondir si et seulement si les aides promises sont attribuées et ceci à la hauteur des besoins exprimés et de chaque cas particulier.
Michel Prosic, préfet du Lot, l’a assuré. Dans le Lot, 5 456 entreprises ont déjà bénéficié de plus de 17,2 millions d’euros versés par l’État au titre du fonds de solidarité. Le préfet demeure confiant en une issue favorable pour les entreprises lotoises. Pour s’en convaincre, il a, avec les principaux acteurs institutionnels et financiers du département (Banque de France, Finances publiques, Direccte…) déroulé ce mardi à Cahors, devant la presse, toute l’armada des aides et soutiens économiques. « Près de 270 millions d’euros de soutien à l’économie ont été directement injectés dans les entreprises, depuis le début de la crise sanitaire » a rappelé le représentant de l’état.
Parmi les organismes de soutien, l’unité départementale de la Direccte accompagne les entreprises dans la mise en œuvre des plans de relance, des dispositifs de formation et du dispositif d’activité partielle. Les demandes peuvent être effectuées par mail (oc-ud46.activite-partielle@direccte.gouv.fr).
1 707 entreprises soutenues par le fonds de solidarité
Outre les fonds de solidarité qui constituent le socle des principaux soutiens financiers, ces dispositifs comme également le PGE (Prêt garanti par l’état), commentés ce mardi par Béatrice Massoulard, directrice de la Direccte dans le Lot mais aussi Fabrice Mengual, directeur de la Banque de France dans le département, « ont permis d’aider 1 707 entreprises pour un total de plus 211 millions d’euros. 88 % sont des TPE » complète le préfet.
Par ailleurs, Michel Prosic a indiqué que « la Direction départementale des finances publiques accompagnait les entreprises pour toutes les démarches d’étalement ou de report des échéances fiscales et sociales, ainsi que pour le fonds de solidarité. Les questions relatives à la mise en œuvre du prêt garanti par l’État peuvent être posées à la banque de l’entreprise ou à la Banque de France (cahors@banque-france.fr). »
Dans le même esprit pratique et informatif, le préfet du Lot a sorti de sa hotte la carte Tribunal de commerce de Cahors dont le président, Jacques Petit, a confirmé que le rôle était « d’empêcher le redressement ou la liquidation. Les conciliations permettent de mettre en place des plans de paiement avec les différents créanciers. Les entreprises peuvent également être accompagnées en sauvegarde accélérée. En cas de difficultés, les entrepreneurs peuvent se signaler au 05 65 35 24 34 ou par courriel (greffier@greffe-tc-cahors.fr). »
Une aide psychologique avec l’APESA
D’autres bouées de sauvetage sont prévues en cas de grandes difficultés. Le ministère de l’Économie, des Finances et de la relance a mis en place un numéro spécial d’information (le 0 806 000 245) dédié aux mesures d’urgence pour les entreprises en difficultés.
Elles peuvent se renseigner sur tous les dispositifs : fonds de solidarité, étalement et report d’impôts et de cotisations sociales, prêts directs de l’État, prêts garantis par l’État, activité partielle… Service assuré conjointement par la Direction des finances publiques et l’Urssaf. Deux des piliers des soutiens promis par l’état pour éviter la chute.
L’association d’Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aiguë (APESA) assume cette mission dans le Lot en « détectant les situations de tension ainsi que le risque suicidaire. 140 sentinelles ont été formées » précise Bruno Giard, président de l’APESA 46. Un organisme joignable au 05 65 35 24 34 ou par mail (apesa46.lot@gmail.com)
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