Le président de Cauvaldor Expansion, fait le point sur le dossier de la cité de la mode de Souillac
Au cours de cette année 2020, des informations de tous ordres, n’ont cessé de circuler quant au devenir de la cité de la mode de Souillac, Christian Deleuze nous aide à y voir clair sur ce dossier.
Actu : L’année 2020 devait confirmer des avancées attendues comme « significatives », quant au projet de cité de la mode, qu’en est-il en cette fin d’année ?
Christian Deleuze : Effectivement, j’avais déjà écrit en janvier 2020 combien cette année serait déterminante dans la conduite de ce projet très ambitieux pour le territoire de Cauvaldor, un projet qui repose sur trois piliers : le commerce du luxe, l’artisanat créatif, la formation et le développement de l’accueil touristique en hôtellerie et gastronomie. Un projet de longue haleine.
Le pôle de formation a été lancé sous le feu des médias, mais pour le reste, quand est-il ?
C. D. : Le pôle de formation a récemment vu le jour. Fin octobre a marqué le lancement officiel des bachelors en gastronomie et tourisme, sous la houlette du grand chef Thierry Marx. Et celui-ci génère déjà de nouvelles intentions en s’élargissant aux productions agricoles locales.
A contrario, la création du pôle de commerce n’est pas à la hauteur de ses ambitions : une image floue due à un management initial du projet concentrant cette activité dans un village de marques, activité que l’on a depuis voulu réorienter pour mieux l’intégrer au sein de la ville.
Absence de business plan, pas de projet architectural précis, pas de retour sur une analyse commerciale…
Quelles sont donc les intentions de votre principal partenaire investisseur ?
C. D. : À ce jour, notre partenaire investisseur n’a toujours pas fourni la preuve de ses intentions et ne s’est pas engagé concrètement : une absence de business plan, pas de projet architectural précis et pourtant promis depuis plus d’un an, pas de retour sur une analyse commerciale compatible des commerces alentour. Les seuls éléments disponibles et concrets de ce dossier sont pour l’instant ceux établis par Cauvaldor Expansion et l’implication de Cauvaldor dans les achats de la zone des Aubugues.
Vous êtes donc dans l’expectative, voire la réserve ?
C. D. : Les nouveaux élus de Cauvaldor ont raison de s’interroger, on ne peut continuer d’évoluer à l’aveugle, et la population de Souillac doit aussi l’entendre : il n’y a pas de réserve car une volonté commune est partagée, mais ce ne sont pas les tribunes partisanes qui la feront progresser ; or l’incertitude provient du fait que les éléments techniques et administratifs pour réussir la partie commerciale de la cité de la mode sont encore loin d’être au rendez-vous,… et il faudra en plus réexaminer comment ce concept de tourisme commercial restera performant demain, après la COVID-19.
J.C Bonnemère ActuLot
Commentaires les plus récents