Le projet de loi d’Aurélien Pradié voté à l’unanimité
Jeudi 10 octobre le député Aurélien Pradié présentait son projet de loi visant à agir contre les violences faites aux femmes. Tous les articles ont été votés à l’unanimité, tous partis politiques confondus. Le vote solennel a lieu aujourd’hui. «Ce fut un moment intense pour moi, on a passé des heures en commission. C’est une proposition inspirée par les Lotois. J’ai reçu des familles concernées par les violences conjugales, ça vient de ce que j’ai pu entendre. On peut être un député de l’opposition et faire avancer les choses, et elles ne viennent pas que de Paris. On a espoir que d’ici la fin de l’année, le texte soit applicable», confie Aurélien Pradié. Le texte de loi prévoit la généralisation du bracelet anti-rapprochement, jusqu’à présent jamais mis en place. Concernant le logement, le député indique que le Lot sera le premier département à expérimenter un dispositif d’accompagnement des premiers loyers, cautions, dépôt de garantie pour les victimes et leurs enfants. «C’est un travail collectif, tous les groupes politiques ont bien contribué. Il s’agit d’une cause trop importante pour faire de la politique politicienne. On a retravaillé sur l’ordonnance de protection, de la ramener à six jours au lieu de six mois et demi. Le rôle du député c’est aussi de passer du temps sur le terrain. Le Grenelle des violences conjugales pour l’instant n’a apporté que des mots. En parler, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant», déclare-t-il. Le 10 octobre, son décompte des femmes victimes des coups de leur conjoint ou ex-conjoint avait marqué les esprits.
Mesures qui figurent dans la Proposition de Loi qui vient d’être adoptée:
Aurélien Pradié devient le nouveau secrétaire général de LR, Il épaulera le nouveau président, Christian Jacob, dans la reconstruction du parti. « C’est un chantier absolument colossal », reconnait le député. Il veut mettre l’accent sur les idées. Mais il sait que la tâche sera difficile. « Je prendrai surement quelques coups, mais j’ai envie d’y aller. Ma génération ne peut pas dire en permanence qu’elle veut renouveler la vie politique et refuser le jour où on le lui propose », argumente-t-il.
Il explique cependant avoir posé une condition. « Je ne dois jamais passer plus de temps à Paris que dans le Lot. »
Aurélien Pradié animait déjà un « comité du renouvellement » dans son parti. Il avait été créé après la déroute des Républicains aux Européennes.
France Bleue