Le village de Gindou est inscrit à l’opération 1000 cafés

Le groupe d’économie sociale et solidaire SOS a lancé le 12 septembre 2019 un appel à projets auprès de 32.000 communes de moins de 3500 habitants afin de créer ou reprendre 1000 cafés en milieu rural pour en faire des lieux de vie ouverts à tous.

Ces lieux seront des bistrots, mais aussi des relais de poste, des points d’accès numérique, des épiceries et de dépôt de pain. Groupe SOS précise qu’ils seront aussi « un lieu de vie pour les acteurs associatifs locaux, un lieu de programmation culturelle, un relais de mobilité, un point d’accompagnement et de convivialité pour les seniors ». « L’idée n’est pas originale, tout le monde en parle depuis longtemps », nous a expliqué Jean-Marc Borello en ajoutant que « ce qui l’est, c’est que nous avons décidé de tenter le coup ».

Le « Groupe SOS », le plus gros acteur de l’économie sociale et solidaire en France gère notamment des maisons de retraite

Le projet « 1000 cafés » fait partie des mesures présentées par le Premier ministre au congrès des maires ruraux à l’automne dernier. Le groupe SOS, qui annonce vouloir lever jusqu’à 200 millions d’euros pour cette opération, se veut rassurant sur la pérénité de ces commerces. Leur économie ne reposera pas que sur la vente de boissons mais aussi sur les services.

Le 12 septembre 2019, un appel à candidatures était lancé. Aujourd’hui, le groupe SOS a reçu plus de 500 réponses au niveau national, et 67 en Occitanie. Parmi les départements concernés, le Lot, l’Aveyron, la Lozère, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l’Hérault, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Ariège, l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
 

La liste des 24 premières communes retenues pour 1000 cafés

En Auvergne Rhône-Alpes : Beaulon (03) ; Culhat (63) ; La Bauche (73) ;
En Bretagne :  Guilligomarc’h (29) ; Sains (35) ;
En Bourgogne France Comté : Saint-Emiland (71) ;
En Centre-Val-de-Loire : Baccon (45) ; Cerelles (37) ;
En Nouvelle-Aquitaine : la Dornac (24) ; Lagruère (47) ; Lavaveix-les-Mines (23) ; Meilhan sur Garonne (47) ; Saint-Solve (19) ;
En Occitanie : Bours (65) ; Odos (65); Capendu (11) ;
En Pays de la Loire : Congrier (53) ;  Ligron (72) ; Tresson (72) ;
Dans le Grand Est : Girancourt (88) ; Monthureux-sur-Saône (88) ; Thin-le-Moutier (08)  ; Ugny (54) ;
En Hauts-de-France : Zudausques (62)

Selon l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), aujourd’hui, près de 26.000 communes n’ont plus de bistrots. Pourtant, 90% des français pensent qu’un café ou un bistrot est nécessaire dans une commune rurale

Qui peut postuler ?

Il n’y a pas de délai pour se déclarer candidat. Les maires des communes de moins de 3.500 habitants peuvent proposer des lieux de création ou de reprise de cafés. Cependant, les particuliers intéressés doivent se rapprocher de leur mairie car cette dernière doit valider le projet.

Plusieurs conditions sont également requises :

  • Le café doit se situer dans une commune de moins de 3.500 habitants
  • La commune ne doit pas disposer de café ou bien le café doit être menacé de fermeture
  • La commune doit disposer ou avoir connaissance d’un local sur son territoire pouvant accueillir l’activité de café et de préférence, permettre le logement de deux salariés.

On peut déposer sa candidature sur ce site