L’eau, une ressource rare et fragile…
Les élèves de CM1 et CM2 de l’école de Peyrilles encadrés par leur enseignante Valérie HABERT recevaient ce 9 janvier un intervenant du SYDED venu spécialement les sensibiliser au parcours de l’eau.
Des questions ont été soulevées…
D’où vient l’eau du robinet de l’école ? Comme a t-elle été traitée ? Où est-elle stockée ? Qui assure l’alimentation en eau ? Comment est-elle nettoyée après utilisation et où part-elle ensuite ?
Le but pédagogique de cette visite était la sensibilisation à la valeur de cette ressource précieuse qu’est l’eau.
N’oublions pas que d’autres pays n’ont pas la chance d’y avoir accès !
Une fois que les enfants ont pris conscience du cheminement de l’eau pour arriver jusqu’à leur robinet, et donc de son importance, gageons qu’ils deviendront des citoyens attentifs à sa préservation.
La politique européenne de l’eau
Si la population européenne peut majoritairement boire de l’eau du robinet et profiter de baignades dans les lacs, les rivières et dans les eaux des zones côtières, c’est grâce à l’arsenal réglementaire européen. © hedgehog94 – stock.adobe.com
20% des Européens n’ont pas confiance en l’eau du robinet, ce qui explique le recours à l’eau en bouteille plastique, et 23 millions d’entre eux n’ont pas accès à un réseau de distribution d’eau potable. Malgré des progrès significatifs, la politique européenne de l’eau présente un bilan contrasté.
Deux dispositifs juridiques encadrent la politique européenne de l’eau : la directive-cadre sur l’eau (DCE, 2000) et la directive-cadre « stratégie pour le milieu marin » (DCSMM, 2008) qui constitue le pilier environnemental de la politique maritime. Alors que ce dispositif est en cours de révision, l’Assemblée nationale publie un rapport qui évalue la politique européenne de l’eau(nouvelle fenêtre).
Des résultats médiocres malgré un dispositif juridique protecteur et ambitieux
Si la population européenne peut majoritairement boire de l’eau du robinet et se baigner dans les lacs, les rivières et dans les eaux salées des zones côtières, c’est grâce à l’arsenal législatif et réglementaire européen. Il a amélioré la qualité de l’eau (réduction du phosphore et de l’azote) et a permis de mieux connaître l’état des masses d’eau en Europe. Les premiers résultats de l’évaluation des règles européennes témoignent que la détérioration de l’eau a cessé.
Cependant, l’objectif d’un bon état des eaux n’a été atteint que pour 40% des eaux de surface (44% en France) et 74% (67% en France) des eaux souterraines le sont. Un petit nombre de substances, comme le mercure par exemple, restent dans l’eau durablement y compris après le tarissement de la source de pollution.
Autre point préoccupant, dans un tiers du territoire européen, la demande d’eau est supérieure à l’offre pendant une période donnée. Un déséquilibre géographique s’est installé avec, au nord, des pluies de plus en plus abondantes favorables au développement de l’agriculture, et, au sud, des vagues de sécheresse plus fréquentes, avec la menace d’une pénurie d’eau.
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