L’échappée Belle à Marminiac… un régal…
A Marminiac Divergences nous a proposé la répétition publique de la création « Femmes? E basta »,
L’Echappée Belle a encore fait des siennes… impertinent, drôle, inattendu,
Un texte de grande qualité.
On en redemande.
S’il vous plait venez jouer à Gourdon….
.
spectacle joué à Montcuq le mardi 8 mars à 18h30 au café de France (pour la journée de la femme)
http://echappeebelle-46.fr/
Réservation auprès de Frédéric PLICQUE
Tel. : 06 16 16 34 88 / 05 65 22 60 63
Et éventuellement pour le repas : 05 65 22 52 07
Rappel: spectacle joué à Montcuq le mardi 8 mars. Interview de la Dépêche:
Trois artistes, trois femmes, mais une vision commune de la condition féminine. Émilie Cadiou, Frédérique Camaret et Martine Costes-Souyris préparent le spectacle «Femmes et basta !», qu’elles présenteront mardi soir à Montcuq.
Créée il y a près de 20 ans par Martine Costes-Souyris et Enrico Clarelli, la Compagnie «Échappée belle» s’enrichit de deux comédiennes supplémentaires et crée le spectacle «Femmes et basta !». Les trois comédiennes affichent volontiers leur complémentarité, «chacune apporte sa patte» : les interprétations et l’accordéon pour Émilie Cadiou, la scénographie et les costumes pour Frédérique Camaret, le lien et l’organisation pour Martine Costes-Souyris. Elles s’appuient également sur Enrico Clarelli pour la mise en scène… et son regard masculin. Interview.
Comment vous êtes-vous rencontrées ?
On se connaissait, on avait déjà échangé ; nous avions envie de travailler ensemble, de partager ce projet, de rigoler.
Et ça marche ?
Très bien. Nous passons de Très bons moments ensemble, tant sur la scène qu’en dehors, nous rigolons ensemble, ce qui ne nous empêche pas de travailler. Au fur et à mesure de nos discussions, le thème de la femme est apparu naturellement.
Un spectacle intitulé «Femmes et basta !», joué ce mardi, journée internationale de la femme : vous militez ?
Oui, nous sommes des femmes et des artistes engagées. À travers ce spectacle, nous voulons nous amuser, amuser le public, mais pas uniquement. L’humour, l’ironie, la dérision permettent de faire passer les messages. En ajoutant à la rigolade de la poésie, de la philosophie, voire de la politique, nous espérons inciter à la réflexion, au débat.
Comment cela traduit-il dans le spectacle ?
Nous tirons beaucoup d’avantages en empruntant à l’écriture de type cabaret. D’abord cela permet, en multipliant les séquences, de recourir à la caricature, à la tragédie, au clownesque, à la chanson… pour montrer trois femmes dans des états différents, qui parlent des femmes. Ensuite, le cabaret permet d’aller à la rencontre du public, d’échanger, de partager.
Un spectacle de femmes, pour les femmes ?
Non ! un spectacle de femmes, sur les femmes, pour les femmes… et les hommes ! Il n’a jamais été question pour nous d’exclure les hommes. Et nous espérons qu’eux aussi repartiront heureux !
À la veille de la journée de la femme, quel regard portez-vous sur la condition féminine ?
C’est un sujet que nous avons déjà traité — chacune de notre côté — à travers de précédents spectacles. Il y a déjà eu beaucoup de travail et la situation de la femme a nettement évolué depuis un siècle. Mais dans le monde, il y a encore des femmes qui sont confrontées à des traitements terribles. Dans le spectacle, une chanson d’Émilie résumera cette situation.
Cette pièce est spécialement préparée pour la journée de la femme ?
Notre première représentation se déroulera demain, mais nous reprendrons notre expérience cet été sur Limogne et en octobre à Cahors. C’est un spectacle que nous ferons évoluer. Notre objectif est de pouvoir la jouer partout : salle des fêtes ou théâtre, jardin ou bistrot.
Mais ce mardi est important pour nous, c’est la première rencontre avec le public, les premiers retours.
Spectacle « Femmes et basta ! », ce mardi 8 mars, à 18 h 30, à l’espace d’animation de Montcuq.
Propos recueillis par Hervé Boucleinville