Législatives: 13 candidats sur la ligne de départ

Les Primaires passées, les futurs candidats aux législatives – ou candidats à la candidature – se lancent petit à petit dans le Lot, qui comptera une dizaine de prétendants pour ses deux circonscriptions. Tour d’horizon.

À droite comme à gauche, les appels à l’unité se multiplient comme autant de sources d’espoir. Mais en attendant que l’hypothèse devienne réalité à l’échelon national, la tendance est à la multiplication des candidats à l’échelon des départements.

Le Lot n’échappe pas à la règle, puisqu’on peut déjà recenser 13 candidats – sept sur la première circonscription, six sur la deuxième (lire ci dessous). Pour les uns, l’engagement est clair et nominatif ; pour d’autres, les partis ont promis d’engager un candidat, sans encore communiquer le nom des engagés. C’est le cas pour le Front national, qui a «pré-investit» deux candidats (un homme, une femme) sans encore communiquer leur identité.

Pour le mouvement En Marche (Emmanuel Macron), les investitures seront évoquées dans une dizaine de jours. «Pour l’heure, les candidats aux candidatures sont invités à se faire connaître», explique Sébastien Maurel, référent du Mouvement dans le Lot. La commission ad hoc étudiera les dossiers, en parlera avec ses représentants locaux avant de donner les noms de ses candidats. «La commission a déjà enregistré 4 000 candidatures, mais je n’ai pas de chiffres précis concernant le Lot».

Gauche

à gauche, l’union dispose de bases certaines, mais certain songent à l’élargir. Côté PS, dans le contexte particulier de fuite des parlementaires vers Emmanuel Macron (le sénateur Miquel et le député Launay), la première tâche était de rassembler les courants derrière Benoît Hamon. «C’est fait» répond le fédéral du PS Laurent Fabre.

Quant à l’accord avec le PRG, «il était envisagé avant les Primaires, il reste d’actualité, Benoît Hamon a l’ambition de rassembler la gauche».

Même discours du côté de la présidente des Radicaux, Domminique Orliac : «L’union est indispensable si on veut faire gagner la gauche. Sylvia Pinel a rencontré Benoît Hamon, les discussions se poursuivent sur le fond, je ne doute pas que l’accord perdure».

L’ouverture pourrait également se faire vers les Verts.

Europe-Ecologie-Les Verts a déjà attribué la 1re circonscription et cherche son poulain pour la 2e : «La réflexion est en cours, ce sera peut-être un représentant issu de la société civile» explique Francesco Testa. Le représentant des Verts n’exclut cependant pas un accord avec d’autres partis… «au niveau national, puisque des discussions sont en cours». Auquel cas, les Lotois s’inscriront dans la démarche nationale.

En revanche imaginer une union plus large semble encore utopique – au moins au niveau départemental. Côté Macron, la cassure s’accentue sur la base des sondages (qui agacent les uns et donnent confiance aux autres). Et côté France insoumise (Jean-Luc Mélenchon), les candidats ont été validés. L’un d’eux indique d’ailleurs : «Dans le tourbillon d’après-primaires et les appels en tous genres, il est important que nous poursuivions notre campagne de manière dynamique et déterminée».

Droite

À droite, les candidatures restent également soumises aux accords nationaux. Pour le Lot, la tendance est au partage : les Républicains sur Cahors (1re) et l’UDI à Figeac (2e). Pour l’heure Les Républicains et l’UDI valident leurs propres candidatures, histoire de montrer les muscles en attendant que la commission nationale commune aux deux partis définisse une stratégie commune.