Les chefs d’entreprise et l’intelligence émotionnelle
Jeudi 23 mars, une rencontre des chefs d’entreprise a permis d’aborder deux thèmes : l’intelligence émotionnelle comme technique innovante de développement de l’entreprise, et les entrepreneurs en souffrance et le suicide. Durant cette conférence, Dominique Satge de l’Union des entreprises lotoises (UEL) et Didier Gailliegue, directeur général de l’IFGC et ancien RH du Groupe Cahors, ont exposé les bases de l’intelligence émotionnelle.
Les sentiments qui proviennent de notre entourage provoquent un ressenti émotionnel (peur ou colère, joie ou tristesse). Les émotions qui parcourent notre cerveau sont très bien décryptées et localisées par la science médicale. Les conférenciers ont insisté sur la pertinence de développer notre intelligence émotionnelle, plus particulièrement dans le cadre de l’entreprise qui occupe la majorité de notre temps. L’intelligence émotionnelle est un outil pour revitaliser l’entreprise.
Il s’agit d’identifier, réguler et exprimer les émotions. Dans l’entreprise, cela se traduit par des exercices (estime de soi, sentiment de sécurité, détente corporelle, empathie) et des bonnes pratiques : dress-code (tenue vestimentaire), le sens (la valeur des autres), casser la routine, la relaxation.
En soirée, un repas-débat a été animé par Bruno Giard, président de l’Apesa 46, où il a expliqué que cette dimension émotionnelle peut atteindre des extrêmes. L’Association d’aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë (Apesa) anime un dispositif utilisé par douze tribunaux de commerce, dont celui de Cahors. Apesa 46 a pour objectif actuel de former des sentinelles (comptables, avocats, juges, huissiers…) qui auront pour mission de détecter les chefs d’entreprise en souffrance psychologique et de déclencher une alerte auprès des psychologues d’Apesa.
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