Les conseils municipaux ont élu leurs représentants pour les élections sénatoriales
Dimanche 24 septembre, les élections sénatoriales renouvelleront la moitié des sénateurs sur 348 pour un mandat de six ans.
Par décret préfectoral, Catherine Ferrier, préfète du Lot, avait fixé au 30 juin la convocation des conseils municipaux pour désigner les électeurs sénatoriaux.
A l’heure qu’il est la plus part de nos conseils municipaux ont élu leurs électeurs sénatoriaux.
Les sénateurs
Un sénateur est élu pour un mandat de 6 ans. Le sénat est renouvelé par moitié tous les 3 ans.
Le nombre de sénateurs élus dans chaque département varie en fonction de la population :
Nous en avons 2 dans le Lot : actuellement Gérard Miquel et Jean Claude Requier.
Les départments peu peuplés sont favorisés.
MIQUEL Gérard a été élu en 1992, 2001 et 2011, il ne se représente pas et reste maire de St Ciq Lapopie
REQUIER Jean-Claude a été élu en 2011, il est maire de Martel. Il se représente.
Qui se représente en France?
Dans le Lot Serge Bladinières vice-président du département et maire de Pescadoires.
JC Requier maire de Martel
Les candidatures pourront être déposées en préfecture à Partir du lundi 4 septembre 2017
La loi sur le non-cumul des mandats interdit de cumuler un mandat de parlementaire et un mandat à la tête d’un exécutif local : maire, adjoint au maire, président et vice-président de conseil départemental, régional et de communauté de communes. Les seuls mandats locaux qui peuvent ainsi être conservés par un parlementaire sont ceux de conseiller municipal, départemental ou régional.
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Le sénat est-il utile ?
Le Sénat souffre d’une image dégradée dans l’opinion, au point que certains évoquent sa suppression.
Faut-il supprimer le Sénat ? La question n’est pas nouvelle. S’interrogeant sur sa représentativité, Lionel Jospin parlait jadis d’une « anomalie démocratique ».
Le refus du bureau de la Haute Assemblée de lever l’immunité parlementaire de Serge Dassault avait relancé la polémique sur l’utilité réelle de cette institution. Aujourd’hui Le Sénat vote contre l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires
Le Sénat est aussi accusé d’être une machine à retardement.
Ses défenseurs rappellent que les « sages » du palais du Luxembourg ont pour mission de modérer les ardeurs des députés, plus sensibles aux turbulences politiques.
Or, ils font parfois figures d’élus conservateurs hostiles aux évolutions démocratiques – l’interdiction du cumul des mandats ou la parité.
Les principaux textes, notamment le budget, sont rarement adoptés par la Haute Assemblée, le dernier mot revient alors à l’Assemblée nationale.
L’institution n’est peut-être pas intouchable
Cependant une seule chambre exposerait le pays à une « explosion du nombre de lois émotionnelles ».
La navette parlementaire d’une assemblée à l’autre permet d’améliorer les textes.
Difficile d’enterrer le Sénat. Mais l’institution n’est peut-être pas intouchable. Les propositions ne manquent pas pour tenter de l’améliorer.
Plutôt contre le sénat
Pour les jeunes Lotois, ne pas oublier la biographie de Gaston Monnerville:
https://www.senat.fr/histoire/associations/lien_biographie_complete_gm.html
A Jean Pierre Oui, lu à l’école de Peyrilles: Gaston Monnerville, un noir guyannais est né en 1897, il a été président du Sénat, sénateur du Lot et maire de St Céré. Il était petit fils d’esclaves.
Au départ c’était un avocat, un grand procès l’a rendu célèbre. C’est le procès des insurgés de Guyanne.
La Guyanne est en amérique du sud, à l’époque c’est une colonie française, Autrefois la France y avait installé le bagne ou les détenus étaient condamnés aux travaux forcés par la justice.
A l’époque du procès il n’y a plus d’esclaves mais il y a leurs petits enfants et ils sont très misérables et mal traités. Ils sont gouvernés par des gens qui profitent d’eux et les méprise.
Un homme Jean Galmot est candidat aux élections, c’est un homme bon, il favorise les petits producteurs guyannais ; Il paie correctement ses salariés, un salaire qui leur permet de manger à leur faim. alors que les grandes compagnies coloniales leur donne des salaires de misère..
Jean Galmot n’est pas élu à cause de fraudes électorales, les absents et les morts ont voté…
4 ans après, nouvelles élections, les Guyannais sont toujours aussi malheureux, ils réclament Galmot, Galmot accepte de se présenter, c’est l’enthousasme des Guyannais, les élections ont lieu, nouvelles fraudes électorales, Galmot n’est pas élu.
Les Guyannais se révoltent, Galmot prêche le calme, il protège ses adversaires..
Soudain on apprend que Galmot est mort, assassiné
Parmi cette foule on saisit 14 guyanais accusés sans preuve du pillage et du meurtre de Jean Galmot..
Gaston Monnerville plaide, il fait le procès de l’esclavage et du colonialisme ;
les accusés sont tous acquittés.
Il termine sa plaidoirie ainsi : Acquittez les, si vous acquittez vous montrez à vos frères guyannais le vrai visage de la France : la France généreuse et compréhensive, la France éprise d’idéal, la France de justice et de paix.
Les sénateurs sont élus par des élus et non par le peuple ; il s’agit d’une démocratie de seconde main.
La vraie démocratie (selon Aristote) c’est le tirage au sort et non le vote.
Cela résoudrait de nombreux problèmes: Parité femmes-hommes, juste représentation de la diversité, fin des partis politiques et de leurs coûteuses et tapageuses campagnes, etc.
Il est grand temps pour le peuple français de reprendre sa souveraineté en commençant par changer la constitution.
«Je vous annonce que je suis candidat aux Sénatoriales». Jean-Claude Requier n’a surpris personne en officialisant sa décision de concourir pour un deuxième mandat au Palais du Luxembourg. «Ce sera le dernier» confie le parlementaire. Il repart en campagne avec cette fois une suppléante , Geneviève Lasfargues, conseillère régionale Occitanie Pyrénées-Méditerranée, vice-présidente du Grand Cahors et élue à Cahors. «J’ai coutume de l’appeler le fantassin, elle est toujours près du terrain». Le positionnement politique du tandem est là encore sans surprise : «Nous sommes tous les deux au Parti Radical deGauche et nous avons parrainé Emmanuel Macron». S’il est élu, Jean-Claude Requier siégera au sein du groupe de la gauche démocratique (RDSE). «On y a une liberté d’expression et de vote totale. Il y a des lois que je n’ai pas votées comme la loi NOtre».
La Dépêche