Les découvertes 2015 du bâti cadurcien
Dans la salle Henri-Martin de la mairie, Anaïs Charrier a rendu compte, le 4 février, devant une assistance fournie – puisque les derniers arrivés se calaient le long des murs – «des découvertes archéologiques du bâti cadurcien» réalisées lors des travaux menés durant la campagne 2015. L’archéologue du service du patrimoine a détaillé les trois principales mises au jour qui ont émaillé l’année. L’ancien presbytère de l’église Saint-Barthélémy, situé au 95 de la rue éponyme, a livré une partie de ses nombreux secrets. «Jusqu’au retrait du crépi, on ne soupçonnait pas la richesse de cette habitation», annonçait-elle. Fenêtres mirandes et ajour d’écoinçon permettent de la dater du XIIIe siècle.
La remise dans son état médiéval du rez-de-chaussée de l’immeuble du 64, rue de la Légion d’honneur, où est installée une chocolaterie-pâtisserie artisanale, exigerait «une future intervention sur le retrait des enduits aux étages, pour bénéficier à l’immeuble et à l’espace public» suggérait Anaïs Charrier.
Mais, son «chouchou de l’année» se situe sous les combles du 118, rue Foch, face à la cathédrale, marqués par la révélation de plusieurs graffitis ou marques de tâcherons datant du XVIe siècle.
Enfin, l’archéologue a terminé son intervention par un coup de projecteur sur les six dessins de Léo et Léon Drouyn, réalisés en 1856, illustrant un Cahors disparu suite à la construction des quais. Ainsi, des édifices évaporés reprennent vie : porte Saint-Urcisse, Chantrerie, chapelle des Pénitents bleus…
Pour de plus amples détails, vous pouvez télécharger la plaquette sur http ://www.mairie-cahors.fr/patrimoine/dossiers/publications/chantiers2015.pdf.
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