Les élus se mobilisent pour que la maternité de Cahors ne ferme pas.

L’avenir de la maternité reste incertain, dans l’attente de trouver des médecins pédiatres disponibles.

Pour l’ARS, la maternité de Cahors, seule maternité publique du Lot doit pouvoir accueillir les lotoises et lotois . Cet accueil est au cœur des engagements du Projet régional de santé

Aussi a-t-elle réaffirmé l’entière mobilisation de ses équipes départementales et régionales aux côtés de celles de ce Centre hospitalier, pour trouver des solutions de fonctionnement qui garantissent la couverture pédiatrique, par tout moyen.

L’objectif immédiat est de sécuriser les jours et les nuits où les astreintes pédiatriques ne sont pas couvertes. Pour cela l’hôpital va se rapprocher du CHU de Toulouse et des établissements voisins pour trouver un mode de fonctionnement qui permette le fonctionnement 24/24 de cette maternité.

Les députés du Lot ont réagi :

Le député Aurélien Pradié a adressé un courrier au ministre de la Santé Aurélien Rousseau demandant de mobiliser tous les moyens juridiques qui sont à sa disposition en concertation immédiate avec Mme la préfète du département et Mme la déléguée territoriale de l’Agence régionale de Santé

La députée Huguette Tiegna informe qu’elle est en contact avec le directeur de l’ARS de Toulouse et de sa directrice territoriale dans le Lot ainsi qu’avec la direction du Centre hospitalier de Cahors et constate leur mobilisation sur le sujet. Elle affirme que la pérennité de la maternité de Cahors n’est pas remise en cause

Le maire de Cahors dénonce l’absence d’anticipation de celles et ceux qui, au plus haut sommet de l’État, ont pendant des décennies sous-estimé le danger dans lequel notre système de santé allait se retrouver.

Les élues de la Région aussi montent au créneau

Marie Piqué, conseillère régionale et vice-présidente de la région Occitanie en charge des solidarités, dénonçant que la politique de l’état et particulièrement la décision récente de plafonner les rémunérations des personnels intérimaires dans les établissements publics (mais pas dans les cliniques privées)  font que les hôpitaux publics comme celui de Cahors ne sont plus en mesure aujourd’hui d’attirer des personnels.

Geneviève Lasfargues dénonçant elle aussi le manque d’anticipation de l’état faisant des lotois et lotoise des citoyens de seconde zone.  

Article complet de Marie-Cécile Itier sur actu.fr/occitanie