Les enseignants peuvent se passer de masque s’ils sont à plus d’un mètre des élèves
Un décret publié au Journal officiel le 31 mai dernier stipule désormais que les enseignants en école maternelle et primaire peuvent se passer de masque s’ils sont à plus d’un mètre des élèves.
C’est une petite phrase mentionnée à l’article 36. Paru au Journal officiel, le décret n° 2020-663 du 31 mai 2020, prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, stipule que les dispositions concernant le port du masque «ne s’appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu’ils font cours et sont à une distance d’au moins un mètre des élèves». Concrètement, le décret précédent datant du 11 mai signifiait que » le port du masque… est obligatoire pour les collégiens lors de leurs déplacements et pour les personnels de ces établissements lorsqu’ils sont en présence des élèves ». Le nouveau décret assouplit donc ces mesures en permettant aux enseignants en école maternelle et primaire de retirer momentanément leurs masques en présence des élèves, lorsqu’ils se situent à au moins un mètre de distance.
Distanciation sociale et gestes barrières toujours en vigueur
Le site pour les professeurs des écoles, le Portail PE résume ainsi ce que l’on peut et ne peut pas faire dans les écoles : « Le masque est obligatoire en classe si on se trouve à moins d’un mètre d’un élève, il est facultatif en classe si on se trouve à plus d’un mètre des élèves, il est obligatoire pour se déplacer dans les locaux de l’école et obligatoire pendant la récréation« . Traduction par Xavier Papillon, directeur académique des services de l’Education nationale dans le Lot : « Dans les classes, dès lors que l’enseignant maintient une distance de plus de un mètre avec les élèves, il peut ne plus porter son masque. » Les gestes barrières et la distanciation sociale restent bien sûr en vigueur, insiste le Dasen. Si ce protocole est moins drastique c’est aussi le signe que le déconfinement se déroule plutôt bien dans les établissements. « Le déconfinement se passe bien. Toutes les alertes sanitaires que nous avons eu, côté adultes comme enfants, se sont révélées négatives. Les premiers jours, dans le Lot, nous avions des remontées dès qu’un nez coulait, plusieurs par semaine. Ce n’est plus le cas », explique Xavier Papillon.
L’OMS recommande les masques en cas de « transmission généralisée »
L’Organisation mondiale de la santé a mis à jour vendredi ses recommandations concernant le port du masque, et recommande désormais son port en cas de « transmission généralisée » et lorsqu’il est difficile de maintenir une distance physique. « Compte tenu de l’évolution des données, l’OMS conseille aux gouvernements d’encourager le grand public à porter des masques lorsque la transmission est généralisée et la distance physique difficile, par exemple dans les transports publics, dans les magasins ou dans d’autres milieux fermés ou très fréquentés », a déclaré le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle. Elisa Navarro La Dépêche
Les règles sanitaires pour les enfants à l’école pourraient être allégées d’ici à fin juin, notamment pour « les repas, les récréations ou le sport », estime le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.
Dans la circulaire intitulée « deuxième phase de réouverture des écoles et établissements », et publiée jeudi au bulletin officiel, il n’est plus fait mention des 15 élèves par classe maximum.
Les enfants semblent moins infectés et moins contaminants que les adultes.
À quoi jouez-vous ? Votre insistance semble suspecte. Si un professeur sans masque éternue devant un élève, même à un mètre, il y a de forts risques pour que cet élève reçoive des postillons. Le conseil scientifique est aux ordres des politiques dont le souci majeur est la reprise économique, le fric, le fric !
Accumuler de l’argent est une bien mauvaise chose pour soi et pour les autres. « Les riches accumulent des choses pauvres » Mais l’argent c’est aussi ce qui permet d’acheter à manger, de se chauffer, de se vêtir, d’avoir un logement, lors d’une crise ce sont les pauvres qui sont les premiers touchés, c’est un système qu’il faudrait changer, mais pour cela il faut du temps et qu’on soit nombreux à s’y mettre. Le risque dont vous parlez existe mais c’est beaucoup plus risqué de prendre sa voiture, nous encourrons des risques en permanence, et il n’y a pas moyen d’éviter ça, essayer de voir tous les risques que nous encourrons et choisir après réflexion.