Les masques jetés dans la rue
Nommée rapporteure de l’étude sur la pollution plastique pour L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), Angèle Préville, la sénatrice PS du Lot, veut interpeller sur la « nouvelle forme de pollution » liée aux masques plastiques jetés dans la rue. Dans un communiqué, elle alerte sur l’usage de ces masques : « Des masques se retrouvent là où ils ne devraient pas l’être, abandonnés dans l’espace public par des utilisateurs peu soucieux des conséquences de leur geste. Depuis quelques semaines les images de cette nouvelle forme de pollution se multiplient. Au-delà des vies humaines et de l’économie, la COVID-19 impacte également notre environnement. Aucun espace n’échappe à cette autre conséquence de l’épidémie : des rues, des places, des parkings jusqu’aux plages et aux fonds marins de la Méditerranée ». Quelques semaines après le vote par les assemblées de la loi relative à la lutte contre le gaspillage, la vision de nombreux masques abandonnés a relancé le débat sur l’usage unique du plastique.
Remplacés par des masques en tissu ?
« Se protéger contre le virus est indispensable. Mais, dans le cas des masques, eu égard aux dégâts déjà effectifs et à venir de l’usage massif qui en est fait, on peut se demander si leur substitution par des masques en tissu, lavables et réutilisables ne devrait pas être davantage promue, sans remise en cause de la fonction de protection de la population dans le cadre d’une utilisation liée aux activités de la vie quotidienne. Certaines collectivités territoriales ont d’ailleurs distribué des masques en tissu à leur
population. Au regard des comportements inadaptés qui laissent perplexes, la sensibilisation à la gestion des déchets et à leurs conséquences lorsqu’ils sont jetés dans la nature est un vrai sujet que démontre la pollution des espaces par les masques plastiques à usage unique », ajoute-t-elle
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