Les nouvelles de Puy-l’Évêque

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Après un long conseil communautaire, la Dépêche rencontré le président Serge Bladinières pour traiter des questions importantes touchant l’économie.

Pouvez-vous donner des précisions sur la réalisation d’une voie douce le long de la rivière ?

Pour ce marché important, on attend le taux de subvention du département pour boucler le plan de financement tout en sachant que l’on sera entre 75 et 80 % de financement entre l’État, principal financier et en second le conseil régional. Le département vient en complément de financement. Les travaux se montent à 240 000 € pour la 1re tranche, maîtrise d’œuvre comprise.

Le Grand Cahors, le Lot-et-Garonne, l’Aveyron, la Lozère et le Cantal sont en pleine réflexion sur ce projet. On va être les premiers du département à lancer cette itinérance le long de la rivière..

Un autre projet concerne la scénographie de la maison du tourisme et du vignoble ?

C’est aussi un point fort pour le bâtiment de la maison du tourisme. Le projet a été présenté au précédent conseil communautaire. Nous allons vers une maison de scénographie avec un projet ambitieux. L’OT de Puy-l’Évêque ne sera pas comme les autres offices de tourisme. Il y aura un concept avec de la modernité et des nouvelles technologies et la mise en valeur des produits. Tout ce qui se fait de valeur ajoutée dans notre territoire y sera présenté. L’idée est de lancer les travaux début 2018 pour une fin avant l’été 2019.

Une délibération pour la création d’un emploi permanent chargé de mission «développement économique» a été votée ?

C’est le deuxième point fort de ce dernier conseil communautaire. En décembre, on a renouvelé le partenariat avec la CCI. Notre intention n’est pas de créer un service économique à la CCVLV. Il nous faut quelqu’un chargé de mission économique pour faire le lien avec les chambres consulaires, les entreprises…

La CCVLV a pour mission d’aider les entreprises. Ce chargé de mission aura la tâche de structurer le fonctionnement et la relation avec les entreprises et d’aller rapidement vers un club d’entreprises.

Vous avez aussi présenté le débat d’orientation budgétaire ?

On finit avec un excédent de fonctionnement de 180 000 € en baisse en rapport à l’année précédente mais ça reste confortable et on garde une capacité d’autofinancement correcte. La CDC renvoie 500 000 € aux communes.. L’endettement reste raisonnable, on a une capacité de désendettement de moins de 3 ans alors que cela devient dangereux à partir de 12 ans. L’épargne brute a de l’importance, on est à 12,70 % et il ne faut pas descendre en dessous de 8 %. On a quand même besoin de maîtriser notre fonctionnement, la préparation budgétaire 2017 se fera dans cette optique pour pouvoir investir en fonction des décisions prises pour la réalisation des marchés publics. L’idée était de ne pas toucher à la fiscalité si on peut ou de le faire de façon très modéré si l’on y est contraint. Depuis 2 ans les impôts n’ont pas augmenté. Le vote du budget devrait avoir lieu fin mars 2017.

Propos recueillis par J-P. Kessas