Les pompiers mobilisés pour éteindre des feux illégaux

Compte tenu de la météo exceptionnelle, les feux sont précoces. Les sapeurs-pompiers du Lot ont enchaîné les sorties pour éteindre des brûlages, presque tous non autorisés, et qui échappaient à tout contrôle.

Avec le soleil rayonnant de ces derniers jours, les sapeurs-pompiers du Lot ont procédé à leurs premières interventions conséquentes de l’année pour des feux de végétation.
« L’engagement des secours s’est concentré entre le 22 et le 27 février, avec plus de 5 incendies de taille, dont un en Corrèze. À chaque fois, ce sont 4 à 6 engins qui ont été envoyés, pour 12 à 25 pompiers déployés sur place en moyenne. Ce qui représente une activité soutenue pour notre personnel volontaire ».

Cet état des lieux particulièrement précoce pour les feux d’herbes et de sous-bois n’étonne absolument pas le SDIS du Lot et son service « réponse opérationnelle » : « Ce qui est trompeur, mentionne l’un des responsables du service, c’est que c’est l’hiver et que les nuits sont fraîches. Or, la météo a séché rapidement les sols et la végétation morte en surface, rendant les terrains particulièrement favorables aux flammes ».

Et comme toujours, ce sont principalement des brûlages- écobuages qui sont à l’origine de ces incendies qui échappent au contrôle de leurs auteurs en se propageant rapidement. Une corrélation évidente pour les pompiers comme pour les gendarmes.

Brûlage : ce que dit la loi

Au Groupement de gendarmerie du Lot, on rappelle donc qu’un arrêté préfectoral permanent interdit tout brûlage de végétaux en plein air, avec une période dite particulièrement sensible du 15 juin au 15 septembre, pour prévenir les incendies bien sûr, mais aussi pour préserver la qualité de l’air.
« Ces dispositions s’appliquent à tous. Particuliers et collectivités ont donc pour obligation de valoriser sur place leurs végétaux ou de les conduire en déchetterie ».

La gendarmerie signale cependant qu’il existe des dérogations à cet arrêté du 5 juillet 2012, sur demande et soumises à autorisation de la préfecture ou de la mairie.

Lae. B La Dépêche